![](http://wwwimage.cbsnews.com/images/2009/09/04/image5289493.jpg)
![](http://www.interet-general.info/IMG/Venezuela-Caracas-Manif-Pro-Chavez-27juin2009-2.jpg)
Marche Contre Chavez. Photo CBSnews.
Manifestation pro-chavez dénonçant la désinformation médiatique de CNN.
Source de la photo : http://www.interet-general.info/article.php3?id_article=12180
L'Empire s'en prend à
l'espérance bolivarienne contagieuse
Hugo Chavez et l'opinion publique mondiale : Manipulation et stratagèmes des grandes puissances par Jules Dufour L’impérialisme ne peut plus supporter la révolution bolivarienne, car elle s’avère une menace réelle à ses ambitions de domination et d’expansion non seulement en Amérique latine, mais dans tous les pays «opprimés et révolutionnaires» comme le déclarait le président vénézuélien en visite à Téhéran la semaine dernière. Les grandes puissances se voient obligées de l’attaquer sur tous les fronts et celui de la manipulation de l’opinion publique mondiale semble de plus en plus le moyen qu’elles vont désormais privilégier. Cette «marche mondiale» anti-Chávez qui a été initiée en Colombie s’inscrit dans ce mouvement. Les grandes puissances veulent transformer l’image de Hugo Chávez en un ennemi commun et de mobiliser dans cette direction la perception de la majorité de la population mondiale. Elles ont ainsi procédé aux mêmes stratagèmes avec Mouammar Kadafi, Slobodan Milosevic, Saddam Hussein, Ossama Ben Laden, les Talibans et le président Ahmanijedad de l’Iran. Ce qu’elles veulent créer ce n’est pas seulement le «syndrome de l’ennemi», mais aussi la constitution d’une plateforme sur laquelle elles peuvent asseoir les fondements d’une invasion armée du Venezuela. Après le coup d’État avorté d’avril 2002 visant à renverser le président Chávez une stratégie a été mise au point par les États-Unis dans le but de rallier les pays de l’Amérique latine contre les membres de l’Allianza bolivariana de las Américas (ALBA) et de contrecarrer la grande influence qu’elle exerce sur l’ensemble des sociétés non seulement en Amérique latine, mais aussi dans un très grand nombre de pays en développement. Ce ralliement non seulement ne s’est pas concrétisé mais il a abouti à l’émergence d’une prise de conscience encore plus profonde des conséquences néfastes de l’asservissement des peuples aux intérêts premiers de l’empire ainsi qu’à l’adhésion d’autres nations à la révolution bolivarienne, Cette révolution est vue maintenant, en effet, comme la voie que devraient emprunter sans tarder tous les peuples du monde. C’est la lutte contre l’impérialisme sous toutes ses formes. C’est l’instauration de régimes politiques démocratiques et populaires répondant aux besoins essentiels des populations humaines en éducation et en santé tout en préservant les fondements de la diversité biologique terrestre et marine qui s’avèrent d’une importance cruciale pour fournir, en priorité, les aliments de base pour le milliard d’habitants qui en sont privés. L’impérialisme ne peut plus supporter la révolution bolivarienne, car elle s’avère une menace réelle à ses ambitions de domination et d’expansion non seulement en Amérique latine, mais dans tous les pays «opprimés et révolutionnaires» comme le déclarait le président vénézuélien en visite à Téhéran la semaine dernière. Les grandes puissances se voient obligées de l’attaquer sur tous les fronts et celui de la manipulation de l’opinion publique mondiale semble de plus en plus le moyen qu’elles vont désormais privilégier. Cette «marche mondiale» anti-Chávez qui a été initiée en Colombie s’inscrit dans ce mouvement. Les grandes puissances veulent transformer l’image de Hugo Chávez en un ennemi commun et de mobiliser dans cette direction la perception de la majorité de la population mondiale. Elles ont ainsi procédé aux mêmes stratagèmes avec Mouammar Kadafi, Slobodan Milosevic, Saddam Hussein, Ossama Ben Laden, les Talibans et le président Ahmanijedad de l’Iran. Ce qu’elles veulent créer ce n’est pas seulement le «syndrome de l’ennemi», mais aussi la constitution d’une plateforme sur laquelle elles peuvent asseoir les fondements d’une invasion armée du Venezuela.
Après le coup d’État avorté d’avril 2002 visant à renverser le président Chávez une stratégie a été mise au point par les États-Unis dans le but de rallier les pays de l’Amérique latine contre les membres de l’Allianza bolivariana de las Américas (ALBA) et de contrecarrer la grande influence qu’elle exerce sur l’ensemble des sociétés non seulement en Amérique latine, mais aussi dans un très grand nombre de pays en développement. Ce ralliement non seulement ne s’est pas concrétisé mais il a abouti à l’émergence d’une prise de conscience encore plus profonde des conséquences néfastes de l’asservissement des peuples aux intérêts premiers de l’empire ainsi qu’à l’adhésion d’autres nations à la révolution bolivarienne, Cette révolution est vue maintenant, en effet, comme la voie que devraient emprunter sans tarder tous les peuples du monde. C’est la lutte contre l’impérialisme sous toutes ses formes. C’est l’instauration de régimes politiques démocratiques et populaires répondant aux besoins essentiels des populations humaines en éducation et en santé tout en préservant les fondements de la diversité biologique terrestre et marine qui s’avèrent d’une importance cruciale pour fournir, en priorité, les aliments de base pour le milliard d’habitants qui en sont privés. I. Accroître les tensions entre les membres de l’ALBA et la Colombie La stratégie des États-Unis est d’accroître les tensions entre les membres de l’ALBA d’une part et la Colombie d’autre part et d’enclencher ainsi un mouvement d’appui en faveur d’une invasion armée du Venezuela. Elle cherche aussi à développer une politique d’encerclement ou d’isolement des membres de cette alliance afin de neutraliser leurs actions dans l’ensemble du sous-continent. La mise en place de la Zone de Libre Échange des Amériques (Z.L.É.A.) ne s’est pas réalisée et ce fait s’est avéré un échec cuisant pour les forces impérialistes et, en particulier, pour les États-Unis. En revanche, sous l’impulsion du président Chávez la création récente d’institutions vouées foncièrement aux intérêts des pays latino-américains comme le Banco del Sur, TeleSUR, et l’Union des nations sud-américaines (UNASUR) sont venues exacerber les frustrations des États-Unis en les incitant à redéployer leurs forces de manière à reprendre le terrain perdu.
Ces éléments sont de nature à créer un climat d’instabilité, ce qui a pour but de préparer le scénario pour un renversement du président du Venezuela soit par la création de turbulences à l’intérieur du pays lui-même ou bien par le développement d’un mouvement massif de l’opinion publique en Colombie en faveur d’une invasion armée terrestre de ses voisins que sont l’Équateur et le Venezuela.
Conclusion
Contrer la désinformation et promouvoir l’expansion de l’ALBA et ses réalisations
Cette «marche mondiale» anti-Chávez doit être contrée par la diffusion de renseignements sur les membres de l’ALBA et sur les résultats des programmes politiques, économiques et sociaux qu’ils ont développés au cours des dernières années ainsi que par celle d’informations sur les avancées sociales considérables qu’ils ont obtenues. Un appel doit être lancé à l’échelle mondiale à tous les organismes non gouvernementaux (ONGs) oeuvrant pour la paix et la justice pour qu’ils fassent cette diffusion, un appel pour la survie et le développement des peuples opprimés de cette planète. La réussite des expériences des membres de l’ALBA sera aussi celle de tous ceux et celles qui travaillent à l’entreprise du désarmement et à l’instauration d’une paix durable par le développement économique et social équitable. |