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17 juin 2009 3 17 /06 /juin /2009 17:44
Nicolas Dupont-Aignan et les têtes de listes, lors du meeting de fin de campagne européenne, le 2 juin 2009

Debout la République
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
 
Debout la République
 
 
 
Président Nicolas Dupont-Aignan
 
Fondation 3 février 1999
Disparition {{{disparition}}}
Siège 17 rue des Rossignols
Yerres - 91330
 
Vice-présidents François-Xavier Villain, Élisabeth Laithier, Jean Pierre Gérard
Portes-parole Jean-Pierre Enjalbert, Laurent Pinsolle
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Présidents du groupe
au Sénat {{{Sénat}}}
à l'Assemblée {{{Assemblée}}}
au Parlement européen {{{ParlementEuropéen}}}
 
Représentation du parti
Députés
Sénateurs
Députés européens {{{Députéseuropéens}}}
 
Idéologie Gaullisme, républicanisme
Affiliation européenne EUDemocrats
Affiliation internationale  
Couleurs violet, bleu, blanc, rouge
 
Site Web www.debout-la-republique.fr
 
voir aussi

Constitution française
Politique de la France
Gouvernement français
Président français
Partis politiques français
Élections en France

Debout la République (DLR) est un parti politique gaulliste et républicain, présidé par Nicolas Dupont-Aignan. Il revendique, en mai 2009, plus de 12 500 adhérents. Il est membre du parti politique européen EUDemocrats.


Sommaire

[masquer]

Historique [modifier]

Debout la République a été créée le 3 février 1999 par Nicolas Dupont-Aignan en tant que courant « gaulliste authentique » du Rassemblement pour la République (RPR).

La majorité de ses membres participe ensuite à la fondation du Rassemblement pour la France (RPF), créé dans la foulée de la liste souverainiste conduite par Charles Pasqua et Philippe de Villiers aux élections européennes de 1999.

DLR est relancée une première fois en mai 2000 et devient une passerelle entre les pasquaïens du RPF et les séguinistes du RPR.

Le 7 septembre 2002, DLR est relancée une seconde fois en tant que courant « gaulliste et républicain » de l’UMP, par huit parlementaires (les députés Nicolas Dupont-Aignan, Yves Jégo, Lionnel Luca, Michel Terrot, René André, et les sénateurs Jean-Claude Étienne, Bernard Fournier, Adrien Gouteyron). Son président, M. Dupont-Aignan, a successivement obtenu 15 % (17 novembre 2002) puis 9 % (28 novembre 2004) aux élections du président de l'UMP. DLR était représenté au bureau politique de l’UMP par deux des trente membres élus : Nicolas Dupont-Aignan et Sylvie Rouillier-Perrin (exclue de l’UMP pour sa candidature aux élections européennes de 2004 en deuxième position sur la liste du Mouvement pour la France en Île-de-France), puis par Élisabeth Laithier.

Le 9 mai 2004, la motion de DLR a obtenu 19,7 % au Conseil national de l’UMP sur l’Europe. Le 6 mars 2005, DLR ne dépose pas de motion défendant le « Non » au projet de Constitution européenne, la motion L’Europe mérite un « Oui » obtenant 90,8 %. Dès lors, DLR se structure sur l’ensemble du territoire et participe à la campagne de Nicolas Dupont-Aignan pour l’élection présidentielle de 2007 puis aux élections législatives de 2007 avec 62 candidats, date à partir de laquelle le parti n'a plus aucun lien avec l'UMP.

Le congrès fondateur du parti a eu lieu le 23 novembre 2008. A la mutualité, lors du meeting qui a vu les statuts du parti approuvés et Nicolas Dupont-Aignan être élu président, plus de 1 000 personnes étaient présentes, parmi lesquelles des gaullistes et des républicains, mais aussi des anciens du MPF, du MRC et des villepinistes. A cette occasion, le Président fraichement élu annonce qu'il présenterait des listes aux européennes de 2009.

Le jeune rassemblement gaulliste et républicain part pour sa première campagne nationale en toute indépendance lors des élections européennes de 2009. Une alliance avec Libertas a été repoussée du fait de certaines positions ultra-libérales du parti et ambigües de Declan Ganley sur la Turquie en Europe. Nicolas Dupont-Aignan affirme : "J’ai beaucoup d’admiration pour Declan Ganley, qui a fait un immense travail pour faire gagner le non en Irlande. Je l’ai rencontré longuement cet été. Nous n’avons pas «conclu» car il est favorable à l’entrée de la Turquie dans l’Europe, hostile à la PAC et partisan d’un libre-échangisme économique total"[1]. DLR présente ainsi des listes partout en France, avec le slogan « Osons une Europe différente » et un programme prônant la création d'une Europe confédérale, une Europe des agences[2].

Nicolas Dupont-Aignan et les têtes de listes, lors du meeting de fin de campagne européenne, le 2 juin 2009

Identité politique [modifier]

Les valeurs de Debout la République sont celles du gaullisme : DLR est régulièrement cité comme un parti « gaulliste social ». DLR en appelle à l’indépendance et à la non-soumission de la France vis-à-vis des organismes supranationaux (OTAN, UE) ou des superpuissances, à la probité d'un exécutif fort, à la justice sociale et à la souveraineté du peuple notamment par le recours régulier au référendum

DLR se présente comme un "rassemblement gaulliste et républicain" au dessus du clivage droite-gauche, en mettant en avant son programme et la composition de son électorat et de ses adhérents.

Au niveau européen, DLR est membre du mouvement européen EUDemocrats, un parti européen qui demande un système européen ayant comme fondement une approche intergouvernementale. Le Président de DLR, Nicolas Dupont-Aignan, en est le co-président. Le mouvement entretient également de bonnes relations avec Jens-Peter Bonde, le fondateur danois du Mouvement de Juin.

Structures et fonctionnement [modifier]

Instances nationales [modifier]

DLR dispose de 3 instances nationales : le Congrès, le Conseil national et le Bureau executif.

Le Congrès réunit tous les adhérents chaque année pour discuter de l'action du mouvement et se prononcer sur le rapport moral et financier. Tous les 3 ans, le Congrès procède à l'élection des 50 membres du Conseil national et du président de Debout la République.

Le Conseil national est composé de 50 membres élus par le congrès, des membres du Bureau exécutif, des Secrétaires départementaux, des parlementaires, des présidents de Conseils régionaux et des présidents de Conseils généraux. C'est l’organe de direction qui définit la stratégie de DLR et fixe ses grandes orientations.

Le Bureau exécutif est placé sous l'autorité du Président du mouvement et est composé de trois vice-présidents, du secrétaire général nommé par le président chargé de le seconder dans la gestion quotidienne de DLR, du trésorier, de secrétaires généraux adjoints et de délégués nationaux. Il assure la gestion quotidienne du mouvement sur toutes les questions qui lui ont été déléguées par le Conseil national.

Le président du mouvement est élu pour 3 ans. Il conduit le mouvement, préside les instances nationales et assure l’exécution de leurs décisions et représente Debout La République dans tous les actes de la vie civile.

Instances locales [modifier]

L’organisation territoriale de base de DLR est la circonscription législative. Chaque circonscription est dirigée par un Comité de circonscription présidé par un Délégué de circonscription et composé d'élus.

Les membres des Comités de circonscription composent un Comité départemental, dirigé par un Président départemental, dont le rôle consiste en des missions protocolaires de représentation et de médiation. Le Comité départemental ratifie la nomination d'un Secrétaire départemental.

Le Secrétaire départemental représente le président du mouvement dans le département et organise la vie interne de la fédération. Il est assisté de plusieurs délégués (jeune, université, monde rural, affaires économiques et sociales et action militante).

Au niveau régional, un Coordinateur régional est nommé pour assurer la liaison entre les fédérations départementales de la région, résoudre les litiges et faire le lien avec le centre national de DLR.

Mouvement "Debout les Jeunes" [modifier]

Un mouvement jeune existe : il s'agit de Debout les Jeunes. Il est actuellement dirigé par Laurent Seurot.

Dans chaque département, les jeunes adhérents et militants de DLR sont représentés par un "Délégué Jeunes". Un Coordinateur régional permet de faire le lien entre chaque département et de coordonner les actions.

Composition du Bureau exécutif [modifier]

A l'issu du Conseil national du 18 janvier 2009[3], le premier Bureau exécutif de DLR en tant que parti indépendant a été élu et nommé.

  • Vice-Présidents : Elisabeth Laithier (adjoint au Maire de Nancy), François-Xavier Villain (député-maire de Cambrai) et Jean-Pierre Gérard (Président du club des N°1 mondiaux français à l’export, ancien membre du Conseil de la Politique Monétaire, Président du Groupe IMI)
  • Secrétaire Général : Jean-Pierre Antoni (ancien conseiller général du Tarn)
  • Trésorier : Gilles Carbonnet
  • Porte-paroles : Jean-Pierre Enjalbert (conseiller général du Val-d’Oise et maire de Saint-Prix) et Laurent Pinsolle (ancien président des jeunes villepinistes)
  • Délégués nationaux aux Fédérations : René Thiebeaux et Dominique Farcis
  • Délégué national "Debout les Jeunes" : Laurent Seurot
  • Déléguée nationale aux institutions et à l’organisation administrative de la France : Anne-Marie Le Pourhiet
  • Délégué national à la justice et à l’enseignement supérieur : Henri Temple (professeur d'université et avocat)
  • Déléguée nationale à l’intégration : Naïla Hennard
  • Délégué national à la santé et à la recherche : François Morvan (cancérologue et président de VLR)
  • Déléguée nationale à la famille et la petite enfance : Elisabeth Laithier (adjointe au Maire de Nancy)
  • Délégué national au sport : David Desgouilles
  • Déléguée nationale aux affaires sociales : Christine Annoot (adjointe au maire de Lisieux)
  • Délégué national au tourisme : Thierry Grégoire ( président départemental 59 de l’Union des métiers de l’industrie hôtelière)
  • Déléguée nationale aux PME : Dominique Mahe

Elus [modifier]

Résultats électoraux [modifier]

Européennes 2009 [modifier]
Les résultats de DLR par circonscription

Pour sa première campagne en tant que parti indépendant, Debout La République se présente en solo dans les 7 circonscriptions européennes métropolitaines.

  • Résultat national : 1,77% - 309 594 voix
  • Circonscription Ile-de-France : 2,44% - 68 588 voix
  • Circonscription Nord-Ouest : 2,40% - 59 527
  • Circonscription Grand-Est : 2,31% - 54 469
  • Circonscription Sud-Est : 1,99% - 58 449
  • Circonscription Centre : 1,37% - 20 038
  • Circonscription Sud-Ouest : 1,28% - 33 683
  • Circonscription Ouest : 0,59% - 14 840

Il réalise un score supérieur aux pronostics : les sondages publiés dans la presse ne donnaient généralement que 0,5% des voix. Nicolas Dupont-Aignan qualifie ce premier résultat comme celui qui a permis la naissance d'un "nouveau mouvement gaulliste et républicain" en France et précise également que cette campagne n'était que la première et que son parti serait désormais présent à chaque échéance électorale[4]. Les prochaines élections, les Régionales, sont prévues en 2010.

Faits marquants [modifier]

Au 1er semestre 2009, DLR, par l'intermédiaire de ses élus, s'oppose activement à la loi Hadopi : Nicolas Dupont-Aignan intervient et participe au rejet du premier texte en avril 2009, lors du vote à l'Assemblée nationale, tandis que Jean-Pierre Enjalbert (tête de liste Île de France aux européennes 2009) se constitue prisonnier[5] dans un commissariat du Val d’Oise au nom de ses administrés qui pratiquent le téléchargement illégal sur Internet.

Le 13 mai 2009, Nicolas Dupont-Aignan publie "Le petit livre mauve", un clin d'oeil au Petit livre rouge de Mao, chez l'éditeur équitable "In Libro Veritas". Ce livre est ainsi disponible à l'achat pour sa version papier mais est aussi disponible en libre consultation sur Internet : il s'agit de l'équivalent de la licence globale pour la musique, pour l'industrie du livre.

Le 29 mai 2009, les jeunes de Debout la République, en présence de Nicolas Dupont-Aignan et de Jean-Pierre Enjalbert, organisent devant le Bureau de la délégation de la Commission Européenne à Paris, une manifestation anniversaire du 29 mai 2005, date du référendum où le NON à la Constitution l'a emporté. Avec un camion de déménagement, les jeunes se sont placés devant les portes enchaînées du bâtiment et ont lu une note factice de José Manuel Barroso indiquant au personnel que la Commission Européenne était délocalisée en Inde pour "montrer l'exemple" ![6]

Liens externes [modifier]

Notes et références [modifier]


http://fr.wikipedia.org/wiki/Debout_la_R%C3%A9publique

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