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LETTRE DE DOLÉANCES A MADAME, LA TRÈS IDOLÂTRÉE , TÉLÉVISION
Très chère dame,
Je ne vous offenserai pas en me permettant de vous demander de décliner votre âge mais vu les infidélités répétées dont vos affiliés sont victimes, nous avons fait notre enquête, et tablerons sur la quarantaine.
Or, à cet âge, vu les responsabilités qui pèsent sur vos épaules, il ne nous semble pas acceptable que vous puissiez à ce point être la proie du délire de la désinformation. Celui-ci nous porte tort. Ne nous dites surtout pas que vous vous droguez ou que poussée par une propension à la paranoïa vous ayez commis la gaffe du siècle ; vous protéger de l’hépatite B, en vous faisant vacciner. Vous ne seriez que l’unité des 1.000.000 de personnes ainsi handicapées. Nous comprendrions alors vos comportements. A l’heure présente, à l’aide d’une publicité extrême, frisant le délire, ne poussez pas l’exigence des laboratoires à être plus royaliste que le Président. Pour l’amour du ciel ne vous faites pas vacciner contre la peste aviaire…..le vaccin est loin d’être au point; le serait-il un jour qu 'il étonnerait tous les Dieux de l'Olympe et les découvreurs de la bioélectronique !. Le Dr Vercoutère vous en susurrera quelques mots à l’oreille : Vous pourriez perdre poils et prendre plumes.
Vous nous apparaissez à l’heure actuelle, logée à la même enseigne qu’un excellent vin de Bordeaux de naguère, hélas enveloppée aujourd’hui de vapeurs d’anhydride sulfureux. Lorsqu’on renifle ce nectar des dieux il nous est permis d’espérer l’envoûtement. Au goût tous nos espoirs sont déçus par ces vapeurs du diable qui neutralisent tous les arômes ; pire, à la digestion, de grosses difficultés apparaissent. Le cours naturel des choses est neutralisé. Ainsi surviennent moult éructations, brûlures d’estomac et divers désagréments que nous cacherons par pudeur.
Le résultat, en ce qui vous concerne, est pourtant flagrant : la merveille de notre civilisation -- malgré ses apparences et le crédit dont elle jouit entretenu par d'infâmes profiteurs -- s’est transformée en vulgaire concierge de bas étages échangeant ses billevesées contre de l'argent sonnant et vivre de ce fait sans âme ni conscience.
Nous n’accusons pas vilainement votre personne. Nous ne portons pas un jugement sévère et circonstancié sans preuve. D’ailleurs nous allons vous livrer un échantillon de vos inquiétantes dérives. Afin de ne point vous forcer à fouiller dans votre passé récent, nous nous contenterons de survoler l’actualité.
Nous avons tous constaté, que la majeure partie des présentateurs de vos programmes avaient abandonné, comme s’ils en avaient honte, leur patronyme bien de chez-nous. De quel droit transforment-ils leur nom de famille ? Est-ce, dites-nous, bien légal ? Mais peut-être en est-il tout autrement et que vous éliminez volontairement tous les Dubois, Ferrant, Dupont, Deschamps, Duchemin et Jacquemin. Nous serions très peinés qu’il en soit ainsi. Quel groupe favorisez-vous ? Les téléspectateurs se posent la question.
Ces nouveaux speakers aux noms bien étranges, s’emploient, ils sont sans doute très calotins, à s’étendre plus que de raison sur la santé de notre Pape. Au point d’ailleurs que nous en perdons tout notre latin. Informer d’accord, mais chacun a en horreur de trop longs commentaires. Trop tue, peu assèche.
L’anniversaire d’évènements tragiques de guerres passées est une manière de ne pas oublier ; c’est vrai. Mais que penser de la communication qui nous est faite lorsque sont laissés volontairement dans l’ombre de nombreux protagonistes tout autant victimes.
Civils vainqueurs et civils vaincus ont payé cher ces affrontements sanglants, hélas prémédités de longue date. C’est bien ce nous rappellent quelques rares livres d’histoires objectifs et indépendants, vendus sous le manteau. C’est bien ce dont témoignent les êtres qui restent loyaux envers leurs souvenirs. Hélas, on nous remémore des souvenirs exagérés, inexacts, fomentés par un excès de chauvinisme pour ne pas dire une haine implacable.
Lorsque vos intermédiaires nous rapportent des compte-rendus de prétoires n’est-il pas curieux qu’une majorité de procès aient trait à des histoires de sexe et de débauche de mineurs, crimes en série, avec à la clef une tête de turc, coupable sans doute, mais dont le visage ne semble pas refléter l’intelligence perverse nécessaire à de telles machinations. Le bon sens nous incite à ne point trop croire à de telles sornettes. Un homme seul ne peut, sans de nombreux appuis et complicités, rester équilibrer, en violant, sodomisant et massacrant autant de victimes.
Il nous apparaît utile de bien préciser que nous restons surpris que nos chercheurs français ne puissent être capables, par d’utiles découvertes, de faciliter notre vie ou de vaincre certains maux dont la société est victime. Il est vrai que cette dernière est bien la proie de ses propres travers et qu’il suffirait que l’on arrête de trop boire, de trop fumer et de se droguer pour que les maux cessent. Nos fâcheuses habitudes du café au lait, du fromage à outrance ou de viande à tous les repas ne sont pas pour améliorer notre état. Il n’est pas possible que la France ne soit pas en mesure de mettre en exergue des chercheurs trouveurs. Si cela ne se sait pas c’est que la découverte se cache et non qu’elle ne se produit pas. Voudriez-vous des dizaines d’exemples ?
Un point important est également à mettre à jour. Nous savons qu’en France les bandes armées, les commandos civils sont interdits. Nous apprenons cependant — par différentes sources bien loin de la TV — que ces troupes entraînées sont bien présentes sur le territoire et que pour certains procès, ils hantent les abords des prétoires n’hésitant pas à molester, blesser ceux qui prétendent ne pas s’en laisser compter en matière de religion, de politique ou de liberté de penser. Des drapeaux sortent d’ailleurs du carré de ces nouveaux blousons noirs ; des drapeaux qui n’ont rien du drapeau national. En faites-vous état à la TV ? Nenni.
D’ailleurs, madame Télévision, ne dit - on point — assurément nous sommes de mauvaises langues ! — Qu’il faut cesser de s’en prendre aux journalistes : il n’y en a plus depuis longtemps. C’est l’un de vos confrères américain qui l’affirme. Ils sont tous sur le trottoir et ne se contentent surtout pas d'aumône.
On privilégie le secondaire à l’essentiel, on encourage la violence au détriment de l’humanisme et de la douceur des mœurs, on accepte volontiers le sordide, le vénal en cachant les penchants altruistes et généreux, on martèle les esprits du verbe négocier oubliant volontiers gratuité, partage et tâches équitablement réparties.
Vous faites, madame, de la TV un carrousel de dressage. Vous savez très bien qu’un être humain a les mêmes réflexes qu’un animal, paroles et réflexions en sus. Mais les effets sont identiques. Une fois inculqués, par vos litanies diaboliques, les humains répliquent ces automatismes. Ils deviennent alors des êtres déshumanisés, vénaux, incapables de penser par eux-mêmes avec en point de mire, l’égoïsme aidant, le profit, le calcul, la perversité avec en toile de fond la dégénérescence de 98% de la population.
C’est pourquoi, et là sera ma conclusion, permettez-moi de vous entretenir de ma future action face à votre forfaiture. Demain, et ceci devant huissier, je ferai apposer sur l’interrupteur de ma TV, nouvellement acquise, un cachet de cire qui ne sera descellé que lorsque vous respecterez le contrat par lequel vous êtes liée. Vous n’avez nullement à faire allégeance à quiconque, mais bien à respecter votre charte de journaliste élaborée en 1918 par le SNJ, révisée en 1939.
Continuez à corrompre et vous vous passerez de mes deniers .
Qui apprécie, me suit. Vous mendierez à votre tour. La misère est grande dans notre pays et l'accentuation de cette pauvreté se poursuit inexorablement; vos ordonnateurs s’y emploient. Et vous, vous laissez faire. Ne comptez pas sur les chemises de ma grand-mère pour vous nipper dans un futur proche. La diablesse, elle les use jusqu'à la trame. Lorsque la pauvreté aura gagné 95% des Français et que la redevance ne sera plus assurée ce n'est pas vos commanditaires qui pourront pallier à cette défaillance. Ils seront aussi désargentés que nous car nous ne pourrons plus acheter toutes les inutilités qu'ils auraient voulu vendre.
A bon entendeur.