Propagande anti-russe
LA RUSSIE VUE PAR LA PRESSE DE LA CEI
ET DES PAYS BALTES !
ESTONIE :
Les médias estiment que la Russie est capable de lancer une agression contre l'un des pays baltes au nom de ses intérêts géopolitiques.
"L'accroissement du nombre de russophones -dont la plupart ont des problèmes de langue- au sein de notre peuple change totalement notre paysage politique.
N'importe quelle raison conviendrait à la Russie en vue d'attaquer un de ses petits voisins :
parce que ce dernier offense les citoyens russes ou la population russophone ayant des passeports du pays de résidence.
La Russie pourra atteindre plus facilement ses objectifs impériales si ses petits voisins délivrent de façon irréfléchie des passeports nationaux aux anciens sujets de l'URSS et à leurs descendants". -Postimees, 10.10-.
"Une guerre éclair victorieuse de la Russie contre certains petits Etats voisins dans le contexte de nouvelles difficultés en matière de versement des pensions et des salaires pourrait être pour les locataires du Kremlin un moyen d'essayer de rester debout sur un terrain qui tremble sous leurs pieds.
Cela signifie que la cible sera non pas l'Ukraine, mais l'un des Etats baltes". (Parnu Postimees, 10.10).
"Nous avons vu en Estonie quelles méthodes emploient en vue de faire monter la tension ceux qui ne veulent pas reconnaître la souveraineté des Etats du "bloc soviétique" et leur sortie de la sphère d'influence de Moscou...
Les attaques propagandistes ont pour but non seulement de saper la confiance dans l'Estonie, mais aussi d'influer sur les gens qui y résident et de créer des tensions à l'intérieur de l'Etat". -Eesti Paevaleht, 10.10-.
LETTONIE :
Certains médias critiquent âprement les propos tenus par le ministre des Transports Ainars Slesers qui a qualifié de démarche irresponsable pour l'économie nationale le soutien apporté par la Lettonie à la Géorgie dans le conflit contre la Russie.
"Il y a plusieurs politiques étrangères.
L'une consiste à coopérer avec l'OTAN et l'UE.
Une autre, avec les pays voisins de l'UE. Enfin, une autre encore pourrait se résumer ainsi : l'argent n'a pas d'odeur.
Le fait que de tels propos sortent de la bouche d'un ministre semble étrange.
Il faut renoncer à la politique fondée sur l'avantage économique, sinon il pourrait sembler plus avantageux d'adhérer à la CEI -Communauté des Etats indépendants- ou même de s'intégrer à la Russie...
Les propos de Slesers nous ont mis dans une situation scandaleuse, embarrassante devant l'Occident.
On peut en déduire que la Lettonie doit rejoindre la Russie, ou presque, car du point de vue économique, ce sera "tout ce que nous voulons"...
Si on laisse la Russie faire tout ce qu'elle veut, il faut se demander qui sera la victime suivante:
l'Ukraine, la Moldavie?.. -Latvijas Avize, 10.10.-.
"Pour qui ne se soucie que de son porte-monnaie, la politique n'est qu'un moyen supplémentaire de le remplir.
Mais il en est autrement lorsqu'un ministre commence à tenir ce langage.
Ce n'est plus un intérêt mesquin, mais une véritable politique.
Pour résumer: si l'on fait plaisir à la Russie, on en profitera d'une manière ou d'une autre". -Latvijas Avize, 11.10-.
LITUANIE :
Les journalistes arrivent à la conclusion que les autorités russes refusent de reconnaître l'envergure réelle de la crise financière.
D'après eux, le conflit russo-géorgien a été un facteur qui a aggravé la situation sur les marchés des valeurs.
"En Russie, aux financiers qui s'arrachaient les cheveux, le gouvernement a répondu qu'il n'y avait aucune crise dans le pays et conseillé aux chaînes publiques d'éviter d'employer les mots "crise" et "krach".
Ce n'est qu'après l'intervention de la Russie en Géorgie, lorsque les actions des entreprises russes ont chuté d'un tiers et que les Etats occidentaux ont commencé à menacer de prendre des sanctions, que les milliardaires et millionnaires russes se sont demandé s'il fallait continuer à soutenir Vladimir Poutine et sa politique.
A présent, alors que le gouvernement a déclaré que rien de grave ne s'était produit en Russie, et que les conséquences de la crise ne se feraient sentir que dans l'Amérique haïe et en Occident, les hommes d'affaires qui ont perdu des millions ne sont plus de grands fans du Kremlin.
Vladimir Poutine et son président Dmitri Medvedev continuent à ne pas rater une seule occasion de critiquer l'Amérique et l'Occident".
-Lietuvos zinios, 10.10-.
"Les experts qui prédisent la chute de la puissance des Etats-Unis ne voient souvent que ce qu'ils ont envie de voir.
Quelles que soient les pertes occasionnées par les crises, l'économie des Etats-Unis est plus souple, et elle possède suffisamment de réserves pour sortir le pays de l'impasse.
La situation de la Russie est en réalité bien plus difficile.
La crise mondiale, au fond, a coïncidé avec l'agression de la Russie en Géorgie, après quoi la confiance des investisseurs est tombée en flèche.
Les analystes étrangers soulignent que Moscou, à la différence des Etats-Unis, s'appuie sur une base particulièrement instable:
les exportations de pétrole et de gaz. -Lietuvos rytas, 08.10-.
BIELORUSSIE :
La presse évoque avec indignation les actions de Gazprom sur le marché et met en garde les dirigeants de la république contre des démarches inconsidérées en matière de coopération avec le géant russe du gaz. Gazprom se conduit en Russie comme un maître incontrôlé.
Avec le Kremlin, il constitue un puissant système de canalisation de la richesse nationale de la Russie en faveur des élites politiques.
Pour un prix relativement bas du gaz pour la Biélorussie, Gazprom pourrait exiger le droit d'acheter toutes sortes d'actifs dans notre pays.
En utilisant des schémas éprouvés en Russie, on peut faire en sorte que le budget biélorusse reçoive des kopecks, alors que la majeure partie des recettes provenant des ventes reviendront à une partie de la nomenklatura actuelle.
Dans un premier temps, la Biélorussie recevra du gaz bon marché, mais par la suite, les prix, les conditions de livraison du gaz et la qualité du travail de Gazprom en Biélorussie seront déterminés à Moscou.
Par conséquent, il est extrêmement important que les décisions sur la coopération avec le monopole russe du gaz soient réfléchies et transparentes". -BelGazeta, 12.10-.
Des commentateurs se déclarent certains que le but final du Kremlin est d'assurer l'intégration politique la plus vaste possible des deux pays, quitte à ce que la Biélorussie perde sa souveraineté.
"Si Alexandre Loukachenko renonce aux crédits, la Russie pourrait élever le prix du gaz jusqu'à 250-300 dollars...
Ce crédit, c'est de l'argent qui est avalé, gaspillé... afin de soutenir les entreprises qui travaillent par inertie.
La Russie entraîne la Biélorussie dans une stagnation structurelle, afin de nous avancer, d'ici un an ou deux, de sérieux arguments en faveur d'un rouble unique et d'une intégration politique.
Alors, Alexandre Loukachenko sera effectivement placé devant un choix: ou bien rester le président d'un Etat indépendant, ou bien se heurter à une grave crise financière et à une crise générale du système, lorsque le créditeur de la dernière chance refusera de remplir sa fonction". -Solidarnost, 08.10-.
UKRAINE :
De nombreux auteurs sont certains que le Kremlin essaiera de profiter au maximum des frictions dans les échelons supérieurs des autorités ukrainiennes.
"Une crise politico-étatique a éclaté en Ukraine" -Dmitri Medvedev-...
C'est ainsi que Moscou a réagi aux événements qui ont eu lieu la semaine dernière à Kiev. Le "fripon Iouchtchenko" -Vladimir Poutine- n'a pas seulement confisqué l'avion de son premier ministre, il a aussi poussé le pays vers de nouvelles élections anticipées.
Le Trésor ukrainien n'a pas, semble-t-il, d'argent pour organiser le vote, les banques de Kiev font faillite l'une après l'autre.
Nous allons leur demander un prix tellement élevé pour le gaz, que Les politologues du pool du Kremlin ne cachent pas leur satisfaction:
voilà à quoi mènent l'aspiration des Ukrainiens d'adhérer à l'OTAN "contre la Russie" -Sergueï Lavrov- et leur amitié avec la Géorgie". -Gazeta 24, 13.10-.
Les analystes déplorent que Kiev soit incapable de s'en tenir à des positions plus ou moins conséquentes dans ses rapports avec Moscou, ce que Minsk réussit à faire avec succès, d'après eux.
"Seulement quatre jours séparent les rencontres de Vladimir Poutine avec Ioulia Timochenko et Alexandre Loukachenko.
Dans les deux cas, Vladimir Poutine ne paraissait pas particulièrement optimiste ou satisfait.
Les Russes ne semblent pas avoir envie de traiter avec les deux parties, ils y sont plutôt contraints.
Mais les résultats des négociations de Minsk et de Novo-Ogarevo sont très différents. Moscou comprend que Loukachenko ne pense qu'à ses intérêts et qu'il n'est pas prêt à reculer d'un iota sur la souveraineté réelle, et non déclarative, de la Biélorussie.
L'essentiel, c'est que le batka -petit père- est prêt à garantir le respect de ses engagements.
Ioulia Timochenko est incapable de le faire, même si elle le voulait.
L'élite ukrainienne, où font rage en permanence des conflits internes, est incapable d'appliquer fermement telle ou telle politique dans l'arène internationale". -Kommentarii, 09.10-.
MOLDAVIE :
Les médias de Tiraspol -capitale de la Transnistrie- essaient de persuader la population que seule la Russie est capable d'aider à régler le conflit en Transnistrie.
"La Russie s'en est toujours tenue au principe selon lequel les parties doivent s'entendre elles-mêmes.
Elle affirme jusqu'à ce jour qu'elle acceptera n'importe quelle décision conforme au droit international...
Notre peuple s'est prononcé clairement lors d'un référendum: il ne veut adhérer ni à l'UE, ni à l'OTAN, il veut être avec la grande Russie". -
Lenta PMR, 08.10-.
"Les récents événements dans le Caucase ont montré que le monde unipolaire était un échec.
En dépit des intérêts des Etats-Unis et de l'OTAN, il a été enterré par la Russie qui s'est renforcée.
C'est à présent le tour de la Transnistrie et de ses rapports avec la Moldavie.
La Russie a proposé aujourd'hui à la Moldavie et à la Transnistrie de s'entendre elles-mêmes sur une forme de coexistence et elle n'a pas l'intention d'exercer telle ou telle pression sur les parties ou de leur imposer des propositions.
Seule la Russie est capable d'apporter un soutien réel à la Transnistrie". -Pridnestrovie, 10.10-.
Les médias opposés aux autorités de Chisinau ne sont pas tendres en décrivant les malheurs qui menacent une Moldavie sous influence russe.
"Les excès nationalistes, les revendications chauvines et l'ambition revancharde de redevenir une superpuissance renaissent aujourd'hui grâce aux complexes géopolitiques du Kremlin et atteignent même la Moldavie.
Ils apportent la roumanophobie, le mépris des valeurs démocratiques, la haine de l'Occident, le culte du bâton et les intimidations, la vénération de la force au détriment du droit, etc.
La poutinisation de la Russie, achevée dans son pays d'origine, se fraie à présent un chemin vers d'autres républiques de l'ex-URSS.
Grâce aux dirigeants de Chisinau, elle a déjà pénétré sur notre territoire". -Jurnal de Chisinau, 14.10-.
ARMENIE :
Les experts continuent à dresser le bilan du conflit armé en Ossétie du Sud et des actions entreprises par les grands pays européens en vue d'arriver à la paix.
"La guerre d'août n'a pas seulement révélé la longue lutte de position entre la Russie et les Etats-Unis pour le partage des zones d'influence, elle a aussi posé un sérieux problème géopolitique, en ouvrant la porte à une révision du rôle de la Russie dans la politique mondiale...
A la suite de la guerre, la Géorgie s'est "libérée" de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud, qui l'empêchaient, entre autres, d'adhérer à l'OTAN.
Elle a reçu la perspective de pouvoir accueillir d'immenses investissements.
La Russie a acquis ces deux territoires et manifesté sa volonté de participer à nouveau aux processus mondiaux.
Les Etats-Unis ont entièrement "arraché" la Géorgie à la Russie et ont reçu un espace réel pour s'affirmer solidement dans le Caucase du Sud". -
Azg, 14.10-.
"Le succès du plan Medvedev-Sarkozy est le premier signal attestant que les hommes politiques européens cessent de dépendre de la position des Etats-Unis et qu'ils veulent prouver qu'on peut régler les problèmes dans le Vieux Monde par ses propres forces...
Ni la France, ni l'Allemagne ne voudront détériorer -leurs relations- avec la Russie à cause d'un petit pays qui ne représente aucune valeur stratégique, aussi triste que cela soit pour M. Saakachvili". -Ayastani anrapetoutioun, 14.10-.
Les observateurs commentent avec un mécontentement évident les déclarations du ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov sur les moyens possibles de régler le problème du Karabakh.
"L'interview de Sergueï Lavrov -au quotidien Rossiïskaïa gazeta- a, semble-t-il, dégrisé une partie de la société arménienne qui comptait encore sur l'aide de la Russie dans le règlement du problème du Karabakh.
Le ministre russe des Affaires étrangères a laissé clairement entendre que, sans la Turquie, le règlement est pratiquement impossible.
A la lumière des récents événements dans la région, les déductions de Sergueï Lavrov s'expliquent facilement:
le diplomate haut placé a eu beau ruser, la Russie est intervenue non pas pour défendre les citoyens de l'Ossétie du Sud, mais pour rétablir son pouvoir dans le Caucase". -PanArmenian.net, 09.10-.
"Pourquoi le ministre russe des Affaires étrangères pousse-t-il l'Arménie vers la Turquie?
Le but est évident :
la Turquie a des problèmes avec l'Arménie sur laquelle la Russie a une grande influence.
Cette dernière attend beaucoup de l'Azerbaïdjan, sur lequel la Turquie exerce une grande influence.
Le règlement des problèmes de la Turquie n'est pas contraire aux intérêts de la Russie et le règlement des problèmes de la Russie n'est pas contraire aux intérêts de la Turquie.
Par conséquent, la Russie et la Turquie ont une réelle possibilité de tomber d'accord, en partant de leurs intérêts mutuels, et elles tentent d'y parvenir". -Azg, 14.10-.
GEORGIE :
L'examen des résultats de l'application du plan Medvedev-Sarkozy au sommet de l'UE n'a pas inspiré d'optimisme particulier auprès des commentateurs.
"Si aucun accord sur le retrait des Russes d'Akhalgori -région de l'Ossétie du Sud- n'intervient, l'Union européenne devra poser la question des sanctions économiques.
Si, bien entendu, l'UE veut vraiment employer des moyens de pression contre la Russie". -IA Georgia News, 13.10-.
"Une catastrophe s'est produite dans le pays. C'est une catastrophe de se demander qui de Silvio Berlusconi ou Nicolas Sarkozy a défendu Tbilissi contre l'entrée des troupes russes.
L'Occident n'a pas du tout envie de prendre des sanctions contre la Russie, mais il sera contraint de le faire." -The Georgian Times, 08.10-.
De l'avis de certains politologues, les actions de la Russie à l'égard de la Géorgie sont irrationnelles, c'est pourquoi il est pratiquement impossible de prévoir ses actions prochaines.
"Les Russes ont dépassé les limites du rationnel. Ce peuple est malade et ne veut pas renoncer à l'Eurasie. Vladimir Poutine se trouve toujours... en Union soviétique.
L'Occident a réagi à toutes ses diatribes avec un sourire forcé.
Avant le 9 août, l'Amérique était certaine que les Russes n'oseraient pas entrer ouvertement en Géorgie.
Si l'Amérique y croyait, à qui devons-nous alors demander des comptes?" -The Georgian Times, 08.10-.
AZERBAIDJAN :
Les experts retiennent que les leaders des Etats de la CEI sont inquiets du comportement de la Russie dans le domaine énergétique, entre autres, des tentatives de dicter ses conditions à l'Union européenne.
"La Russie va d'un extrême à l'autre, elle essaie de créer une coalition anti-américaine.
Les pays de l'UE sont effrayés par les tentatives de la Russie de leur dicter les règles du jeu en se servant du levier énergétique. La Russie oublie l'existence dans l'UE de la "cinquième colonne" des Etats-Unis constituée des pays de l'ancien bloc de l'Est.
Après avoir connu l'amère expérience des rapports "fraternels" avec la Russie, ces pays vont torpiller toutes les "velléités" de l'Union européenne d'établir des rapports étroits avec Moscou.
En ce qui concerne l'Azerbaïdjan et l'Ukraine, ils n'ont aucun intérêt à participer à tous ces jeux anti-américains de la Russie. Il ne faut pas non plus réveiller le chat qui dort". -Zerkalo, 09.10-.
Commentant le retrait de la Géorgie de la CEI, les journaux écrivent que l'Azerbaïdjan n'est pas près de prendre une telle décision.
"Les pays faisant partie de la CEI se prémunissent contre la pression de la Russie. Cette appartenance forcée à la CEI durera tant que la menace économique et militaire de la Russie restera réelle.
Qu'est-ce que la CEI? C'est une sorte de club de gentlemen, un "bazar forcé" pour les pays postsoviétiques...
L'Azerbaïdjan n'est pas un membre bénévole de cette organisation. Notre pays a adhéré à cette structure sous la contrainte". -Zerkalo, 10.10-.
Sous la pression de la communauté mondiale et à la suite d'une grave crise financière, le Kremlin sera contraint, selon les médias, d'assouplir peu à peu sa position sur la Transcaucasie, mais chaque concession de Moscou sera le résultat d'un marchandage cruel.
"Moscou commence à comprendre qu'il est tombé dans un piège en introduisant ses troupes en Géorgie.
Mais la Russie a prouvé par sa politique agressive qu'elle peut à tout moment attaquer un allié des Etats-Unis et entrer dans sa capitale.
L'intervention en Géorgie a été effectuée en vue de démontrer la puissance et les moyens d'influence de Moscou.
Le Kremlin a ainsi donné un avertissement aux autres pays de la CEI. Des éléments d'un marchandage politique sont perçus même dans le retrait des troupes russes.
Y a-t-il une entente entre l'Europe et la Russie sur le retrait des troupes russes et la diminution du rôle des Etats-Unis dans la région?
Ou bien la Russie est-elle parvenue à s'entendre sur le ralentissement du processus d'admission de la Géorgie à l'OTAN?" -Halg Djebhessi, 10.10-.
KAZAKHSTAN :
Dans les conditions de la crise financière mondiale, les commentateurs considèrent les ressources énergétiques comme un puissant facteur capable de changer les rapports entre les Etats, et ce, non seulement dans le cadre de la CEI.
"L'ensemble du monde pro-américain a réagi avec indignation aux actions de la Russie en Ossétie du Sud et en Abkhazie, en proposant même d'exclure Moscou du G8 et de rompre les rapports avec lui dans le cadre de l'OTAN.
Cependant, depuis la fin de la semaine dernière, le Kremlin est devenu tout à coup l'ami principal de la vieille Europe, et Condoleezza Rice s'est rendue dans le monde pro-russe en y donnant des assurances d'amitié éternelle et en exprimant l'espoir d'un "renforcement de la coopération".
La Russie riche de ressources énergétiques est devenue tout à coup un pays frère et un ami pour tout le monde.
L'Ukraine a enfin signé le Mémorandum sur le passage en trois ans aux prix du marché pour le gaz.
Apparemment, Ioulia Timochenko, qui avait déclaré à plusieurs reprises qu'elle ne se laisserait pas faire par Moscou sur ce point, a compris que le temps des grimaces était révolu.
La Russie n'a qu'à fermer un seul robinet pour qu'en pâtisse non seulement l'Ukraine, mais aussi ses voisins occidentaux qui ont été ces dernières années les sponsors de tous les shows politiques de Kiev". -Novoïe pokolenie, 10.10-
http://hadria.riviere.over-blog.com/article-24030007.html