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10 octobre 2008 5 10 /10 /octobre /2008 03:48


Ce que les médias nous cachent : premiers retraits massifs de liquidités des banques

 

6 octobre 2008 (Nouvelle Solidarité) – Afin de « ne pas céder » à la panique, les médias internationaux font l’impasse sur un aspect important de la réalité : certaines institutions bancaires européennes se trouvent d’ors et déjà confrontées à des mouvements de retraits massifs de liquidités par une clientèle peu convaincue par les discours rassurants de nos responsables financiers et politiques.

Sur le site de RTLinfo.be, un citoyen belge lance « Je file chez Dexia vider mon compte et je m’achète de l’or ! Et si j’avais des immenses cuves je convertirais tout en mazout ! Le fric va dévaluer à la verticale, comme le DM en 1929 !!! »

D’après le journal francophone belge L’Echo, au cours d’un conseil d’entreprise extraordinaire, les syndicats ont appris que les clients inquiets de la banque Franco-Belge Dexia avaient déjà retiré l’équivalent de 100 millions d’euros de leurs comptes dans la semaine précédent le 2 octobre. « Cela peut sembler beaucoup », disait alors un syndicaliste, estimant que pour Dexia cette perte serait sans conséquences.

La banque Fortis, que la banque française BNP Paribas vient d’avaler ce week-end pour 16,8 milliards d’euros, se trouvait confrontée à une situation identique. D’après Le Monde du 4 octobre, l’opération de nationalisation, annoncée simultanément par les gouvernements de Bruxelles et de la Haye aurait été « rendue obligatoire par des mouvements de capitaux ‘énormes’ observés au cours des derniers jours par la Banque centrale néerlandaise » (…) « Les détenteurs de comptes chez Fortis auraient procédé à des retraits massifs susceptibles de mettre en péril l’opération conjointe de sauvetage de la banque élaborée, dimanche 28 septembre, par les trois Etats du Benelux ».

Prié de dire si dans les problèmes de liquidité de Fortis figuraient des retraits d’argent par les déposants et des refus de prêts de la part de banques concurrentes, le ministre néerlandais des Finances Wouter Bos a répondu à Reuters : « c’est exact, l’un plus que l’autre», sans vouloir dire lequel des deux problèmes était le plus important.

Le quotidien régional Le Progrès de Lyon rapporte aussi comment l’inquiétude se transforme en panique auprès des petits épargnants. Citant, sous couvert d’anonymat, un guichetier d’une caisse d’Epargne de Lyon qui raconte que « depuis l’annonce que le gouvernement allait puiser dans les livrets A, des gens viennent retirer des sommes importantes en liquide. J’ai même reçu un client qui a voulu changer son livret en lingots d’or ! »

Pour creuser le sujet : focus

http://www.solidari teetprogres. org/article- imprim.php3? id_article= 4649

http://illusions-de-mouvements.over-blog.com/article-23499615.html



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La liberté de la Presse n’existe qu’en Russie ?




En Russie, on interroge
Lyndon LaRouche dans un émission en prime time pour lui permettre d'exposer ses solutions face à l'effondrement économique qu'il dénonce depuis plus de 30 ans.


Alors qu'en France se multiplient les dossiers ou emissions spéciales sur la crise financière internationale, aucun mot sur le VRAI Nouveau Bretton Woods que Larouche propose depuis plus de 10 ans pour réorganiser le systéme libéral injuste.

En Europe, le blocage continue autour de l'homme et de son organisation qui n'ont cessé de dénoncer les causes de la crise qui frappe notre civilisation aujourd'hui.

Vous avez dit liberté de la presse ?


http://david.cabas.over-blog.fr/article-23520313.html



Les néo-cons s’inquiètent de l’appui de Moscou au mouvement
pour la vérité sur le 11-Septembre


October 10th, 2008
 




La diffusion par la première chaîne de télévision publique russe d’une soirée spéciale sur le complot du 11-Septembre autour du film de Giulietto Chiesa, Zéro, enquête sur le 11-Septembre, n’en finit pas de créer des remous.

L’émission a rassemblé 34 millions de téléspectateurs, un record absolu pour un programme d’information hors événementiel (c’est-à-dire hors élections ou guerres). Elle a massivement convaincu l’opinion publique russe, mais soulevé de vifs débats au sein de la classe dirigeante. Celle-ci est en effet profondément divisée depuis l’attaque géorgienne contre l’Ossétie du Sud entre d’une part les partisans de l’entente économique avec les États-Unis et Israël (qui s’expriment dans la presse de Boris Berezovsky) et, d’autre part, les partisans de la rupture (conduits par le président Dmitry Medvedev et le Premier ministre Vladimir Poutine).

Dans sa prochaine livraison (datée du 13 octobre 2008), le Weekly Standard, hebdomadaire des néo-conservateurs US, s’indigne de cette programmation. Plus encore que de la dégradation des relations USA-Russie, il s’inquiète de l’appui ainsi apporté par Moscou au mouvement pour la vérité sur le 11-Septembre :

« Moscou a encouragé une orgie d’hystérie anti-américaine dans les médias loyalistes russes. Le 12 septembre, le lynchage anti-américain a atteint un nouveau niveau : une soirée spéciale en prime-time sur la télévision publique propageant l’idée que les attentats du 11 septembre 2001 contre le World Trade Center et le Pentagone sont une action intérieure des faiseurs de guerre américains.

(…) Indépendamment des effets [de ce programme] en Russie, il va probablement favoriser l’extension des théories de la conspiration sur le 11-Septembre dans le monde entier en leur donnant une aura de légitimité.

Jusqu’ici cette insulte n’a reçu aucune réponse de Washington. Elle le devrait. La prochaine fois que le ministre russe des Affaires étrangères Sergey Lavrov rencontrera Condoleezza Rice, ils ne manqueront pas de questions désagréables à discuter, pourtant la diffusion [du film] Zéro mérite d’être abordée. »

L’appui de gouvernements étrangers au mouvement pour la vérité sur le 11-Septembre est le fruit d’un long travail conduit par Thierry Meyssan depuis 2002. Si le soutien d’États musulmans ou latino-américains avait eu peu d’impact aux États-Unis même, celui de la Russie change la donne. Il a été amorcé dès 2005 avec la participation du général Léonid Ivashov (ancien chef d’état-major interarmes de la Fédération de Russie) à la conférence Axis for Peace, puis la préface de la même personnalité pour la réédition de L’Effroyable imposture 1, enfin l’organisation de cette soirée télévisée.

Le basculement du Kremlin est intervenu après l’agression géorgienne encadrée par des conseillers états-uniens et israéliens.

http://fr.altermedia.info/general/les-neo-cons-sinquietent-de-lappui-de-moscou-au-mouvement-pour-la-verite-sur-le-11-septembre_16863.html#more-16863

http://bridge.over-blog.org/article-23600051.html



Ce que  les Médias ne disent pas
jamais de débat
jamais de reportage...


L’obscenité des chiffres
Etats-Unis : le budget militaire coûte plus cher
que le plan de sauvetage
DINUCCI Manlio
 

« Trois jours après son approbation, le plan de sauvetage de 700 milliards de dollars, qui aurait du calmer le système financier mondial, apparaît comme un caillou jeté dans une mer en pleine tempête ». Cette conclusion inconfortable, tirée du New York Times d’hier (6 octobre 2008, NDT) n’est pas étonnante. Pour comprendre quelles sont les dimensions et implications de la bulle spéculative qui a explosé dans le système financier mondial, il suffit de penser que dans les Bourses de New York et Paris, gérées par le groupe financier Nyse Euronext, opèrent 4 mille sociétés dont les actions ont gonflé (souvent à travers des mécanismes spéculatifs) jusqu’à une valeur totale de plus de 50 mille milliards de dollars, équivalent à la valeur de tous les biens et services produits annuellement sur tout le globe.

Le « plan de sauvetage » lancé aux Etats-Unis avec un décaissement massif d’argent public démontre que, contrairement à ce que certains soutiennent, la mondialisation ne comporte pas la disparition des Etats, lesquels continuent à jouer un rôle important de soutien de leurs élites respectives économiques et financières et de leurs groupes multinationaux.

Bien que détenant encore la plus grande économie du monde, les Etats-Unis sont en train de perdre du terrain par rapport à l’Union Européenne, au Japon et à la Chine. D’où la nécessité de soutenir leurs propres intérêts par la force militaire, pour maintenir leur suprématie.

Ceci implique une dépense militaire croissante. Tandis que l’attention mondiale était concentrée sur le « plan de sauvetage », un fait est passé quasiment inaperçu : le Congrès des Etats-Unis a approuvé à une écrasante majorité bipartisane, pour l’année fiscale 2009 (qui commence le 1er octobre 2008), une dépense militaire de 612 milliards de dollars. Celle-ci comprend le budget du Pentagone, en augmentation de 74% depuis que l’administration Bush est entrée en fonction en 2001, et de 70 milliards de dollars pour les guerres en Irak et Afghanistan. Mais ça n’est pas tout. Le budget du Pentagone atteindra à coup sûr ou dépassera, au cours de l’année fiscale, le chiffre de 515 milliards de dollars requis par l’administration Bush, et les 70 milliards pour les guerres ne sont qu’un acompte. Il faut ajouter à cela 10 milliards pour les armes nucléaires (portés au budget du Département de l’énergie), et au moins 50 milliards pour le « programme national d’intelligence » (intelligence est le nom qu’on donne aux services secrets, cela n’implique pas forcément que les autres services en soient dépourvus, NDT) et d’autres autres postes qui portent le total de la dépense militaire annuelle des Etats-Unis bien au-delà du « plan de sauvetage ».

Cette colossale dépense militaire, équivalente à la moitié environ de la dépense mondiale, est payée avec l’argent public. Elle contribue ainsi de façon non négligeable à accroître le déficit du budget fédéral, prévu à 407 milliards de dollars pour l’année fiscale 2009. Le déficit, à son tour, accroît la dette publique. (*) Une autre nouvelle passée inaperçue du fait de l’attention portée au « plan de sauvetage », tout comme l’approbation du budget militaire, est le fait que la dette publique étasunienne a dépassé les 10 mille milliards de dollars, équivalents à plus de 70% du PIB. Depuis que l’administration Bush est entrée en fonction en 2001, cette dette a augmenté de plus de 70%. Un véritable record.

Qui paye tout ça ? Dans les médias on ne parle que des investisseurs qui sont en train de perdre de l’argent à la suite de la crise financière. On ne parle pas par contre des conséquences dans les couches les plus défavorisées de la population étasunienne, aggravées par les coupes croissantes dans les dépenses sociales. C’est ainsi qu’est aussi passée inaperçue, tout comme les dépenses militaires et le super-déficit, la nouvelle que les citoyens étasuniens obligés d’avoir donc recours aux food stamps (bons pour la fourniture de nourriture) ont augmenté en trois mois de 28 à 29 millions de personnes. Ils peuvent se consoler en pensant que les Usa dépensent chaque mois 16 milliards de dollars pour les guerres en Irak et en Afghanistan. Ce qui, souligne le Pentagone - permet de « capturer ou tuer les terroristes qui menacent les Etats-Unis, leur peuple et leurs intérêts dans le monde ».

Edition de mercredi 8 octobre 2008 de il manifesto
http://www.ilmanifesto.it/Qotidiano...

http://www.legrandsoir.info/spip.php?article7232







Les USA, Etat terroriste
s'octroyant tous les droits,
au mépris du Droit.
C'est possible grâce à l'appui des Médias


Ce qui sous-tend la consolidation de ces « principes d’un Nouvel Ordre Impérial Mondial », c’est le déclin planétaire de l’idée même de démocratie, les élites politiques mondiales [ndt : le terme anglais est « globales »] s’étant avérées parfaitement libres de faire tout ce qui pouvait leur sembler propre à servir au mieux leurs intérêts personnels – la sainte trinité : programme néolibéral, militarisation, projection de puissance, ayant fait preuve de son omnipotence – au mépris d’une opposition massive de toutes les populations de la planète. Le récent échange entre le Vice-Président et Martha Raddatz, correspondante de ABC-TV News, en offre une illustration sans concession. Comme la journaliste l’interrogeait au sujet des deux tiers d’Américains qui estiment que la guerre d’Irak « ne mérite pas d’être menée », Cheney répondit froidement : « Et alors ? » Pour exprimer le peu de cas qu’on fait des attentes du public et la conviction, très largement répandue parmi nos responsables politiques, que le public lui-même est de peu d’intérêt – sinon en tant que main d’œuvre, comme consommateurs ou comme un vaste champ dont on peut récolter les votes après chaque campagne électorale – on n’aurait pu trouver de concision plus éloquente.

(...) Il apparaît donc que l’institutionnalisation des principes du Nouvel Ordre Impérial Mondial repose fondamentalement sur le fait que les USA, leurs alliés, leurs clients et autres affidés ne sont en réalité que des pseudo-démocraties, dont les élites au pouvoir sont parfaitement libres de faire fi des attentes de leurs concitoyens – pour tout dire, des « Etats minables » [ndt : Selon l’expression du Gal. Petraeus cité plus haut]. Cet état de choses découle en grande part d’inégalités astronomiques et croissantes (au sein des populations comme entre les Etats), de la ploutocratisation de la politique, de l’érosion des bases constitutionnelles de la sphère publique, du rôle accru de service de propagande et de gardiens du temple [ndt : au sens de « garants du système »] d’une industrie médiatique de plus en plus centralisée, et de l’inertie de populations qui, jusqu’ici, se sont trop facilement laissées mener par le bout du nez, malgré le lourd tribut qu’une majorité d’entre eux payaient au bout du compte, dans un système fondamentalement injuste et de plus en plus menaçant.

Ce Nouvel Ordre Impérial Mondial n’est manifestement pas prêt de disparaître de si tôt, à moins qu’il ne cause sa propre perte en allant de lui-même droit à la catastrophe – ce qui est loin d’être improbable, au vu de la trajectoire prise et parce que les choses ont l’air plutôt mal parties pour s’améliorer. Sans ça, on n’en verra probablement jamais le bout tant que l’humanité ne fera pas bloc pour cesser de se laisser mener en bateau, pour s’organiser tant sur le plan national qu’international et pour reconquérir ses droits

(courts extraits)

article à lire  absolument

http://www.michelcollon.info/articles.php?dateaccess=2008-10-08%2009:20:34&log=invites

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commentaires

E
Attention, j'ai rajouté des extraits d'articles sur ce post !<br /> <br /> Bien à toi Eva
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M
Berezovsky, ha! ha! ha! tu m'étonnes que sa presse soit pour l'entente, c'est à dire une entente à sens unique au bénéfice d'Israël.<br /> Non,non, rupture! Eva où en es-tu de ce dont on a parlé cf ton blog ?JE T'EMBRASSE.
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  • : Blog d'opinion et de résistance. Les médias ne sont pas libres, mais simples outils de désinformation et de propagande pour l'Occident militaro-financier. Pas de liberté d'informer, donc pas de liberté ni de démocratie. La désinformation est l'ennemie Public N°1. Eva, journaliste-écrivain, libre-penseuse, dénonce et interpelle.
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  • Eva R-sistons
  • Journaliste de profession. Radio,TV,presse,productrice émissions. Auteur de plusieurs ouvrages chez éditeurs de renom. Milite pour une information libre,plurielle,diversifiée, indépendante des grands groupes.
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