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13 août 2008 3 13 /08 /août /2008 09:32

           http://socio13.files.wordpress.com/2008/08/90.jpg                                                   




Média mensonges
en Georgie

Cmmentaire reçu :

Merci pour votre analyse. Hélas, sachez qu'il semblerait d'après les renseignements que je reçois de mes amis sur place, que le bombardement du 8 août sur Tskhinval ait tué plus de 2000 personnes et non 1500.
Pour mieux comprendre la situation en Ossétie du Sud, et le drame de Tskhinvali, voir ce blog qui y est consacré et qui donne le point de vue ossète du conflit :
http://ossetie.canalblog.com/
Il contient des témoignages et des articles qu'on ne trouve pas dans la presse francophone.
Je parle moi-même ossète et j'étais à Vladikavkaz en avril dernier, plusieurs de mes amis ossètes sont originaires de Tskhinval - la couverture des évènements en Occident est une honte : je suis abasourdi de constater que le massacre de 2000 personnes en une nuit et un jour n'apparait pas dans les journaux comme un crime aussi grave que la réponse de l'armée russe.




Saakachvili, phénomène de propagande
 Par Andreï Fediachine, RIA Novosti

Depuis le 8 août, les chaînes de télévision mondiales, surtout anglo-saxonnes, montrent la principale personnalité du moment: Mikhaïl Saakachvili, qui fait montre de son anglais impeccable, de son style artistique et de son art de manipuler les faits. Dimanche dernier, j'ai écouté ses interviews données à CNN et à la BBC, ainsi que les discussions au Conseil de sécurité de l'ONU sur l'Ossétie du Sud. Tout cela est consternant. Plus précisément, nous sommes nous-mêmes consternants. Dans le contexte des mensonges répandus par Mikhaïl Saakachvili (il faut commencer enfin à appeler les choses par leurs noms), notre impulsivité éternelle ne peut que laisser perplexe, d'autant qu'elle nous avait déjà joué plus d'une fois de mauvais tours dans des circonstances analogues. Mais, comme pour nous faire enrager nous-mêmes, nous continuons avec obstination à emprunter des voies où traînent les mêmes râteaux.

Aux premiers jours de la guerre sud-ossète, nous n'avons pas trouvé le temps de faire ce qui apparaît comme les choses les plus élémentaires du manuel de base en matière de formation de l'opinion, à savoir fournir une simple chronologie du lancement et du développement des opérations militaires. Au lieu de cela, les militaires ont fait depuis la zone du conflit des déclarations incompréhensibles (d'ailleurs, ce n'est pas leur faute, car ce n'est pas leur métier) qui n'ont pas permis de bien se représenter ce qui s'y produisait en réalité. Quant aux auditeurs et spectateurs occidentaux, ils ne s'y sont pas retrouvés.

Le fait que nous perdrions la guerre médiatique autour de l'Ossétie du Sud, face à Mikhaïl Saakachvili et, naturellement, aux Etats-Unis, était clair à priori. Nous n'avions encore jamais gagné aucune guerre médiatique. D'ailleurs, nous ne pouvions par définition gagner une guerre médiatique pour les sympathies de l'Europe sur un fait aussi difficile à comprendre en Occident que l'introduction de troupes d'une puissance nucléaire sur le territoire d'un petit Etat voisin. Il ne faut certainement pas céder à la panique. Quoi qu'on dise, les sympathies de l'Europe vont non pas à Saakachvili, mais aux Géorgiens qui souffrent autant du conflit caucasien que les Ossètes. C'est une habituelle pratique tout à fait humaine que de soutenir le faible contre le fort. Le fait que, dans l'ensemble du monde occidental, seuls les Etats-Unis identifient avec attendrissement Mikhaïl Saakachvili, la Géorgie et la démocratie est toutefois quelque peu rassurant.

La similitude des "registres" de Saakachvili, du Département d'Etat et des grands journaux américains est surprenante par leur intensité émotionnelle, et même par leur hystérie et l'absence presque totale de vérification des faits. Dans tous les manuels de manipulation de l'opinion publique, la substitution des faits par des émotions, des sermons et une indignation artificielle sont citées comme les méthodes les plus efficaces. Le fait que toutes les thèses brandies par Saakachvili et les ministres de son régime, ainsi que par son représentant à l'ONU aient été préparées à l'avance n'est pas étonnant. C'est la pratique habituelle. Mais elles ont été accordées non seulement au niveau du sens, mais aussi en ce qui concerne leur durée "d'injection" dans les médias. On décèle ici une méthode bien précise et une approche structurelle. Dans la matière qu'on a appelée ces dernières années la "physique sociale" et qui étudie les lois de l'existence et du développement de la société et de l'opinion publique, y compris les méthodes pour influer sur elles, les "gérer", on trouve la notion de "dynamique du seuil". En deux mots: deux postulats opposés ont un droit de cité presque égal, mais en faisant un certain effort (introduction opportune d'une information, désinformation, actions, réactions, etc.), on peut provoquer une asymétrie et "aider" à surmonter le seuil, en pénétrant dans la conscience de récepteurs déjà prêts à accepter n'importe quel point de vue. Cela ne laisse plus de place à un avis contraire. Mikhaïl Saakachvili semble avoir réussi en cela.

Il nous a devancés, c'est pourquoi l'examen de la guerre ossète au Conseil de sécurité laisse une étrange impression d'écart total par rapport à l'essence du sujet, en tout cas, de la part du représentant permanent des Etats-Unis. On a l'impression que l'Ossétie du Sud est pour tous, sauf pour la Russie, une sorte de réserve peuplée de tribus sauvages, antidémocratiques qui ne valent même pas la peine d'être mentionnées. Il ne s'agit que de sauver la "révolution des roses" et la démocratie géorgienne, jeune et fragile.

A entendre Mikhaïl Saakachvili, tout le monde aurait dû se persuader depuis longtemps que ce n'est pas la Géorgie qui a écrasé la petite Ossétie avec ses lance-roquettes multiples Grad, mais que c'est la Russie qui a attaqué la Géorgie par surprise, perfidement, avant le début des Jeux olympiques. Voici les extraits de sa récente interview à CNN. "Les Russes affirment que plus de 2.000 civils ont été tués en Ossétie du Sud. Que pouvez-vous dire à ce sujet?"

Saakachvili (avec sarcasme): "Tskhinvali est une minuscule bourgade. Bien avant ce qui s'y est produit, les Russes en ont évacué la majeure partie de la population. Il ne pouvait même pas y rester autant d'habitants". "Mais on vous accuse d'avoir pilonné la ville et d'avoir fait des victimes parmi la population". "Nous n'avons pas pilonné la ville. Nous avons été contraints de commencer à tirer en apprenant que les chars russes étaient entrés en Ossétie du Sud, par le nord. Avant cela, j'avais décrété un moratoire sur les tirs. Nous n'avions et nous n'avons pas l'intention de faire la guerre à qui ce soit. Mais, lorsque les Russes ont fait irruption dans notre petit pays épris de liberté, nous avons été contraints de nous défendre. Nous avons déjà abattu 20 avions russes. A présent, ils ont imposé un blocus maritime à la Géorgie et arrêtent les navires transportant des cargaisons humanitaires. Un navire avec à son bord des céréales destinées à la population sinistrée vient d'être arrêté. Une agression cruelle et barbare a été lancée contre notre petit pays". Celui qui a déclenché cette guerre n'est même pas mentionné. La "dynamique du seuil" a apporté ses fruits.

J'ai toujours estimé que n'importe quel gouvernement de n'importe quel Etat était toujours loin d'être innocent. Chacun a un squelette dans son placard, peut-être même plusieurs. Nous avons battu de tristes records en ce sens. Mais ce que fait aujourd'hui Mikhaïl Saakachvili dépasse toutes les bornes. Il ne s'agit même plus de l'amoralité politique qui distingue obligatoirement, dans telle ou telle mesure, n'importe quel gouvernement du monde. Mais, au milieu de tout cela, des voix raisonnables retentissent tout de même. "Le président géorgien Mikhaïl Saakachvili ne se préoccupe pas le moins du monde du sort de ces gens (Ossètes), ce qui le préoccupe le plus, c'est qu'ils résident sur le territoire géorgien. Sinon, il n'aurait pas lancé, dans la nuit du 7 au 8 août, des tirs d'artillerie massifs sur la minuscule ville de Tskhinvali, qui n'a jamais compté de cibles militaires, et dont les habitants, comme le disent les Géorgiens eux-mêmes, il ne faut pas l'oublier, sont citoyens de la Géorgie. Il s'agit d'une violation flagrante du droit humanitaire international... M. Saakachvili est connu pour ses flottemenrts entre humeurs belliqueuses et pacifiques, entre démocratie et autocratie. Il a déjà été maintes fois retenu, et littéralement retiré du bord du précipice. Cette fois, il a franchi la limite". C'est l'avis de Thomas de Waal, de l'Institut de journalisme de guerre et de paix de Londres.

Sources Ria Novosti

Posté par Adriana Evangelizt


Saakachvili, phénomène de propagande

Par Andreï Fediachine, RIA Novosti

 
http://vladimir-poutine.activblog.com/article-250519.html

Ossétie du Sud: McCain propose l'envoi d'un contingent de l'OTAN (12/08/2008 catégorie: Les provocations des Etats-Unis)

Et ce pauvre McCain ! Un antirusse des plus primaires. Si ce triste sire était élu, les Américains ne seraient pas fauchés avec ça ! Il est pire que Bush. Une vraie calamité. Ossétie du Sud: McCain propose l'envoi d'un contingent de l'OTAN WASHINGTON, 12 août - RIA Novosti. Le candidat ...

“L’Ouest” en déroute (11/08/2008 catégorie: Les provocations des Etats-Unis)
 Les Occidentaux s’agitent, mais un peu dans tous les sens, en observant certaines limites, en alternant des semi-condamnations et des offres pressantes de médiation, ceci et cela mesurant leur impuissance. Depuis le 8 août “l’Ouest” observe avec stupéfaction ce monstre qu’est la guerre ...

Une guerre orchestrée par les Etats-Unis ? (11/08/2008 catégorie: Les provocations des Etats-Unis)
Editorial Pravda Moscou dénonce la politique de va-t-en-guerre des autorités géorgiennes et affirme que c'est le soutien de Washington à Tbilissi qui a rendu possible ce conflit. Après l'Irak et le Kosovo, les Etats-Unis bafouent une nouvelle fois le droit international, accuse le quotidien russe La Pravda. Le ...

Conflit russo-géorgien: plus de 80 avions russes abattus (11/08/2008 catégorie: ABKHAZIE - GEORGIE)
Saakachvili est un menteur ! Quand il parle, il est comme Pinocchio, il a le nez qui s'allonge ! Entre «80 et 90» avions militaires russes ont été abattus et «des centaines de soldats russes» tués dans le conflit armé opposant Moscou et Tbilissi, a affirmé lundi le président ... (info reprise par les médias)

Ossétie du Sud: Washington avait sous-estimé l'armée russe (Stratfor) (11/08/2008 catégorie: Les provocations des Etats-Unis)
WASHINGTON, 11 août - RIA Novosti. Le conflit en Ossétie du Sud a démontré la capacité de Moscou à mener des opérations militaires et à s'imposer face aux troupes formées par des instructeurs américains, a affirmé lundi le cabinet de conseil Stratfor, surnommé ...

La Géorgie victime de cyberattaques (11/08/2008 catégorie: ABKHAZIE - GEORGIE)
Depuis plusieurs jours, les sites gouvernementaux font l'objet de piratage. Le pays va recevoir le soutien d'experts estoniens. Le conflit qui oppose la Russie à la Géorgie trouve un prolongement sur Internet. Depuis quelques jours, certains sites géorgiens sont bloqués, d'autres piratés. Récemment,

Lundi 11 Août 2008

  (journaliste russe)

 

MOSCOU, 11 août - RIA Novosti. Le président de l'Association nationale russe des travailleurs de la TV, Edouard Sagalaiev, s'est dit lundi à RIA Novosti choqué par la manière dont les médias occidentaux couvraient les événements dans la zone du conflit osséto-géorgien.

La Géorgie a lancé une offensive contre Tskhinvali, la capitale de la république autoproclamée d'Ossétie du Sud, dans la nuit de jeudi à vendredi derniers, utilisant notamment des lance-roquettes multiples Grad. Une grande partie de la ville est détruite. Les autorités sud-ossètes font état de plus de 2.000 victimes civiles. Seul le renfort venu en aide au contingent de paix russe a réussi à inverser la situation. Après quoi, certains politiques en Occident ont accusé la Russie d'emploi disproportionné de la force.

"J'ai regardé des reportages de compagnies de télévision occidentales, notamment de la CNN, qui m'ont frappé, voire choqué", a avoué le journaliste.

Et d'ajouter que pendant de longues années il avait collaboré avec cette compagnie américaine qui avait été pour lui un modèle d'objectivité. "La CNN avait toujours présenté deux, trois où autant qu'il y avait de points de vues", a rappelé M. Sagalaiev.

"Mais aujourd'hui, malheureusement, cette télévision n'est qu'un outil de propagande", a-t-il dit.

A titre d'exemple, M. Sagalaiev a évoqué le journal de la CNN de dimanche dernier.

"Je vois notamment le correspondant de la CNN en gilet pare-balles se trouvant à plusieurs dizaines de kilomètres de l'impact d'une bombe larguée par des avions russes sur un ouvrage militaire géorgien et essayant de faire croire qu'il couvre l'événement sur place, s'exposant à un danger certain. Pas une seule séquence sur Tskhinvali, aucune mention de la déclaration de Saakachvili sur le cessez-le-feu, suivie, le jour de l'ouverture des Jeux Olympiques, par le pilonnage de Tskhinvali par des lance-roquettes multiples. Ensuite, une longue interview avec le délégué permanent géorgien auprès de l'ONU, un tout petit fragment de l'intervention de notre représentant Vitali Tchourkine et le dernier mot accordé à la partie géorgienne", a indiqué le journaliste de télévision russe.

"C'est une couverture absolument tendancieuse, unilatéraliste des événements", a déploré M. Sagalaiev.

Sources Ria Novosti

Posté par Adriana Evangelizt

http://vladimir-poutine.activblog.com/

Les Etats-Unis: toujours plus paranos…
du cyberespace à un “
contrat” avec l’Irak

ÉTATS-UNIS: ” NOS BOMBES TAPISSERONT LE CYBERESPACE” ou la STRATÉGIE DU DÉPARTEMENT D’ÉTAT  DES ÉTATS-UNIS face au cyber espace et à internet. Ce qui ne les empêche pas d’avoir des stratégies éprouvées de longue date comme la prolifération de bases.

  ÉTATS-UNIS: ” NOS BOMBES TAPISSERONT LE CYBERESPACE”
Le Pentagone a décidé de se doter d’une unité spécialisée destinée à détruire sans sommation les sites Internet de ses adversaires, comme mentionné dans le numéro de mai 2008, de la revue de l’Armed Forces Journal, de l’Armée des Etats-Unis.

« Tapisser de bombes le cyberespace », c’est la stratégie que vient d’annoncer le Département de la Défense nord-américain, ce qui signifie, détruire délibérément les sites Internet qui dérangent le gouvernement nord-américain, en cas de conflit réel ou possible, ce qui lui permet de frapper d’une agression cybernétique n’importe quelle partie du réseau mondial.

Bien que cette stratégie ait été déjà rendue publique grâce à certaines évidences dans les discours officiels des militaires nord-américains, c’est la première fois qu’un haut officiel, le Colonel Charles W. Williamson, Juge de l’Agence d’Intelligence Vigilance et Reconnaissance des Forces Aériennes, vient de l’admettre et a tenté de justifier légalement ces violations à la liberté d’expression dans le Web et les mécanismes de guerre cybernétique, pour laquelle les nord-américains se préparent à toute vitesse.

La « guerre aux réseaux » (network warfare), dans les mains de la 67è brigade de guerre aux réseaux, dispose déjà de 8000 hommes commandés par le colonel Joseph Pridotkas. Cette force complètera le Commando du Cyberespace de la Force Aérienne, qui opère à partir de Los Angeles, Californie, et qui sera opérationnelle en octobre prochain.

Lorsque ces deux forces seront officiellement prêtes, les Etats-Unis pourront compter avec une force impressionnante pour opérer sur Internet. Elle s’unira avec les armées traditionnelles – mer, air et terre – et recevra des moyens importants capables d’éliminer de façon simultanée des milliers de sites Internet.

« L’Amérique du Nord à besoin d’un réseau d’une puissance suffisante pour reprendre le contrôle des ces énormes quantités de trafic sur Internet…que nos adversaires utilisent. L’Amérique du Nord nécessite un grand tapis de bombes dans le cyberespace pour créer la dissuasion qui nous manque », affirme le colonel Williamson dans la revue Armed Forces.

Il admet que les « ramifications politiques peuvent être difficiles à manipuler », faisant allusion que les Etats-Unis ne doutent pas de pénétrer le réseau d’un site, qui appartienne à un pays qui ne soit pas listé dans leurs ennemis politiques : « Évidemment, les EEUU chercheront des alliés, mais nous pourrions être en conditions également de lancer une attaque contre une nation dont nous avons juré de protéger avec un pacte de défense mutuelle. Les EEUU ensemble avec ses alliés peuvent réduire ce risque au moyen d’une coopération afin de maximiser la sécurité informatique », affirme Williamson.

L’industrie militaire a rendu possible que les Etats-Unis se transforment en une puissance de cyber vigilance et dans des opérations couvertes à travers le réseau. Le secrétaire de la Force Aérienne Michael W. Wynne avait annoncé le 2 décembre 2006 que le Pentagone avait décidé de construire une 8è Force Aérienne, « le nouveau commandement du cyberespace de service, qui focalisera son attention sur la lutte contre le terrorisme au plan technologique ».

Le Commando du Cyberespace est sous la direction du Lieutenant Général Robert Elder, un général à trois étoiles spécialisé dans la technologie militaire soviétique – un de ses livres s’intitule Objectif stratégique du Commerce de la Technologie Avancée avec l’Union Soviétique.

Lors de la présentation à la presse du Commando du Cyberespace, Elder avait exprimé : « En définitive, il résulte beaucoup plus d’intérêts d’utiliser le cyberespace comme domaine de combat, contre nos adversaires au moins, et c’est ce que nous sommes en train de compenser. … S’ils veulent se battre contre nous dans le cyberespace, nous sommes disposés à leur livrer le combat  dans ce cercle également».

La mission du nouveau Commando, selon Elder, est “le monde à notre portée, vigilance mondiale, pouvoir mondial ». « Jusqu’à présent –a-t-il dit- nous étions sur la défensive. Le changement culturel fait que nous passons à l’offensive et nous allons traiter le cyberespace comme un domaine de combat…En liaison avec les universités, nous allons former des guerriers du cyberespace qui soient capables de réagir devant n’importe quelle menace 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7… ».

Afin qu’il n’y ait aucun doute sur la gravité de l’ordre du Pentagone, il a ajouté: « Dans ce domaine, et à l’image de n’importe quel scénario de guerre, il n’y a pas de place pour les amateurs ».

Le commando du cyberespace a une contrepartie dans le Département d’État : le Groupe Spécial de Travaux pour la Liberté sur la Globalité d’Internet (Global Internet Freedom Task Force, GIFTF, pour son sigle en anglais), une organisation multi-agences subordonnée à Condoleezza Rice et dirigée par la sous-secrétaire de l’Économie, du Commerce et de l’Agriculture de ce Département, Josette Sheeran Shiner. Ce Groupe de Travaux, Dans lequel participent des agences du gouvernement, des universités et des chercheurs privés qui « sont opérationnels 24 heures sur 24 », avait été dévoilé publiquement le 14 février 2006.

Lors de sa seconde réunion de travail organisée le 3 avril 2006, le GIFTF « a discuté de la pratique et de la construction de stratégies pour aider la liberté sur Internet ». Josette Shiner avait averti, pendant cette rencontre dans laquelle avaient participé de “hauts” fonctionnaires du gouvernement que, « nous nous concentrons spécifiquement sur les défis de la liberté d’Internet en Iran, Cuba et la Chine ».

Cubadebate

Traduction: Esteban

Posté par LE TACLE

Je signale que le Livre blanc de Nicolas  Sarkozy s’inscrit totalement dans cette surveillance du cyber espace. Mais cet intérêt pour la toile et les sites mal pensants s’accompagne d’une autre prise de l’espace beaucoup plus traditionnelle. C’est ainsi que l’hebdomadait “jeune Afrique”n°2474n du 8 juin au 14 juin décrit “le plan secret de bush”.*

L’administration Bush- en particulier le vice président Dick Cheney et l’ambassadeur américain à Bagdad Ryan Crocker- multiplie les pressions sur le premier ministre irakien Nouri al-Maliki afin qu’il signe avant la fin juillet un document accordant à l’armée américaine la jouissance permanente d’une cinquantaine de bases militaires à travers le pays.

Ce “contrat”, dont certains détails ont commencé à filtrer, prévoit également le contrôle de l’espace aérien irakien, l’immunité juridique pour les Etats-Unis et la possibilité pour ces dernières d’agir sans en référer aux autorités irakiennes. Si maliki et son gouvernement finissent par consentir, contraints ou non, à cet accord, ce dernier pourrait sérieusement entraver la marge de manoeuvre de Barack Obama s’il était élu en novembre.
http://socio13.wordpress.com/2008/06/24/les-etats-unis-toujours-plus-paranos-du-cyberespace-a-un-contrat-avec-lirak/#more-1909


A visiter :
http://spe.over-blog.com  Blog Tibet.
Pour comprendre ce qui s'y passe réellement !


Articles sur les mensonges des médias 
concernant la  Georgie,
voir les derniers posts
sur
http://r-sistons.over-blog.com


Le parti-pris des médias
occidentaux en Georgie :



Le Véritable Agresseur c'est La Georgie et son Dictateur Corrompu Saakashvili - Attention Medias Mensonges


Le parti pris des médias occidentaux contre la Russie est cynique, malhonnête et immoral. Occupés à couvrir la vie des pipole pour faire du chiffre et vendre leurs torchons, ils n'ont même plus, pour la plupart, de correspondant sur place, et se contente de reprendre les dépêches du Cartel des agences de presse, ou les informations que leurs distillent les communicants des politiciens impliqués. Voilà à quoi en est réduite la presse occidentale : à servir à couvrir des crimes de guerre et à accuser les victimes d'être les agresseurs.


Le 8 aoüt 2008, le dictateur georgien, Saakashvili, a envoyé ses troupes entraînées par les US/OTAN et les Israéliens bombarder et semer la destruction dans la capitale d'Ossétie du sud, Tsklhinvali, et plusieurs villages ossètes situés alentours. Compte tenu des techniques militaires employées, l'objectif n'était pas de s'emparer de cette ville, mais de la détruire et de liquider ses habitants, dont 90% sont russes. 2000 civils ont été tués et 30 000 se sont enfuis en Russie. La destruction de la ville de Tsklhinvali, les tueries, et le nettoyage ethnique organisé constituent des crimes de guerre, voire un crime contre l'humanité. Pour les Russes, l'attaque georgienne du 8 août ressemble au nettoyage ethnique que les puissances occidentales ont considéré comme un crime contre l'humanité quand il a été commis dans l'ex Yougoslavie, au Kosovo.


Pourtant, les médias se sont empressés de mettre sur le même plan l'attaque de Saakashvili planifiée avec l'accord des US/OTAN, et la réponse russe à cette attaque. Les titres ont pris une allure mensongère très agressive « La Russie envahit la Georgie », « La Russie Attaque la Georgie », la mention du nombre de victimes civiles ossètes minimisée et présentée comme sujet à controverse.


Ce que les journalistes occidentaux ne disent pas, c'est que le Président Mikhail Saakashvili, présenté comme un «démocrate», porté au pouvoir au cours de l'une de ses « révolutions colorées » (Rose) made in CIA, a violemment réprimé l'année dernière des manifestations alors qu'il a failli être renversé, a fermé les médias d'opposition, et a jeté ses opposants politiques en prison, les accusant d'espionnage. Les prisons Georgienne sont notoirement connues, les opposants au régime dictatorial y sont torturés. Certains opposants ont pu s'enfuir. C'est le cas de l'ancien ministre de la défense, Okruashvili, réfugié à Paris où il bénéficie de l'asile politique. Ce dernier est un candidat potentiel pour remplacer Saakashvili, quand l'opinion publique se retournera contre lui car les géorgiens ont déjà compris dans quel désastre il les a entraînés. Okruashvili est considéré comme « neutre » vis-à-vis de Moscou car il n'a pas eu par le passé dans sa carrière politique de liens avec les Russes. Saakashvili a engagé son pays depuis l'année dernière dans une militarisation forcenée que bon nombre d'opposants lui ont reproché, clamant sur les toits sa volonté de reconquérir l'Ossétie du Sud et l'Abkhasie par la force, soutenu en cela par son parti ultra nationaliste, et sa cohorte de mafieux. L'opposition à Saakshvili l'accuse, lui et sa famille, de corruption, notamment son oncle Alasaniya, de trafic d'armes, de s'être emparé des ressources du pays, et des concessions portuaires et commerciales pour eux-mêmes et leurs supporters. Alasaniya, qui est le frère de la mère de Saakashvili, occupe, comble de cynisme, la position officielle de représentant georgien à la Commission des Nations Unies sur le Désarmement à New York . Ce qui est particulièrement choquant, c'est de voir Saakashvili se pavaner dans les médias occidentaux invoquant son grand amour de la « démocratie » et de la « liberté », et demandant aux Etats Unis et à l'UE d'intervenir au nom de « valeurs partagées ».


Saakashvili utilise la plateforme que lui offrent les médias occidentaux pour nier ses crimes en Ossétie, malgré les faits, attaquant les Russes qualifiés « d'agresseurs », comparant l'actuel conflit à l'invasion par l'ex union soviétique de l'Afghanistan dans les années 80. C'est complètement stupide. La Russie n'est pas l'Union Soviétique, il y a longtemps que le rideau de fer est tombé. Mais fort du soutien de Washington, il pérore, alors que sa place est à la Haye, car ce qu'il a fait en Ossétie du Sud est comparable dans son ampleur à ce que Milosevitch a fait au Kosovo, rapporté au nombre d'habitants de ce petit pays (70 000).


Ce que les médias occidentaux ne disent pas c'est que l'Ossétie du Sud et l'Abkazie sont de facto indépendants depuis 1991, quand ils se sont soulevés contre le gouvernement central «démocratique » georgien qui avait interdit aux partis régionaux de participer aux élections. Ils ont vaincu l'armée georgienne, au prix de lourdes pertes et d'importantes destructions. Les puissances occidentales et l'OTAN, mettent en avant la « souveraineté « de la Georgie, mais elles ne se sont pas embarrassées de telles considérations lorsqu'il s'agissait de la Yougoslavie, cette année même notamment en reconnaissant « l'indépendance « du Kosovo . Mais en Ossétie du Sud et en Abkahzie, les populations n'aspirent qu'à une chose, l'indépendance.


Les medias occidentaux ne vous disent pas non plus qu'en promettant à Saakashvili qu'il ferait tout son possible pour que la Georgie devienne membre de l'OTAN, George.W.Bush – au grand dam de certains pays européens dont l'Allemagne qui n'apprécie pas la menace d'un conflit direct avec la Russie- n'a fait que renforcer les attitudes guerrières de Saakashvili qui pourraient plonger toute la région dans une guerre ressemblant à la Ière Guerre Mondiale, tout aussi stupide qu'elle. Avec sur l'Agenda US/Israël une attaque possible contre l'Iran, alors que la Russie rechigne à se prononcer pour de nouvelles sanctions, et a même récemment prôné un dialogue soutenu pour résoudre le différent sur le programme nucléaire iranien, les encouragements de Washington à Saakashvili constituent, semble –t-il, une contre attaque américano sioniste par proxy ( Les soldats georgiens ont été entraînés par les US/OTAN et des militaires israéliens). Les tanks georgiens ne seraient pas entrés en Ossétie du Sud sans l'accord préalable de Washington. Que faisaient ces 1000 soldats américains engagés dans des « exercices militaires conjoints » en Georgie alors que la crise allait crescendo ?


Les médias occidentaux bien sûr ne font pas non plus le rapprochement avec ce qui s'est passé en 1999 dans les Balkans, quand Slobodan Milosevic faisait comme ce que Saakashvili fait actuellement en Ossétie du Sud, ce qui a amené, souvenez vous, les US à bombarder l'ex Yougoslavie et « libérer » le Kosovo. On peut se demander pourquoi on n'applique pas les mêmes normes ? Réponse simple : parce que les victimes sont des slaves, et qu'une vie slave n'a pas le même statut officiel de victime dans le lexique des « humanitaires » occidentaux. (On ne parle jamais par exemple des 20 millions de slaves morts victimes des Nazis, dont une grande partie tués en les combattants, mais aussi morts dans les camps, et pour qui les Nazis avaient la même haine « raciale » que pour les juifs).


Les medias occidentaux bien sûr ne font pas non plus le rapprochement avec les attaques du 11 septembre à New York, qui ont tué 3000 citoyens américains, à l'origine de la guerre d'Afghanistan lancée par les Etats Unis qui ont invoqué la défense de leurs citoyens pour la justifier. A Tskhinvali, en Ossétie du Sud, on dénombre actuellement 2000 morts, pour la plupart Russes. Alors qu'on explique pourquoi la Russie n'aurait pas le droit de défendre ses citoyens, en allant bombarder des bases militaires georgiennes et autres infrastructures (usine de fabrication d'avions de combat) qui ont permis aux assassins en uniforme de s'entraîner et de bénéficier d'armements sophistiqués ?


Aux USA, le parti de la guerre et le complexe militaro industriel voient d'un très bon œil cette renaissance de la Guerre Froide. La Russie de Poutine et de Medvenev est la cible idéale. Démanteler la Russie après avoir contribué à démanteler l'ex Union Soviétique reste le but ultime de l'Impérialisme américain et de son bras armé en Europe l'OTAN.


Mais cela non plus les médias au service de l'Impérialisme US et de leurs vassaux européens ne le disent pas.

http://www.toutsaufsarkozy.com/cc/article04/EkElykZkFuZVwdWvAP.shtml


sego-dom 

Royalgate :
La désinformation



J’ai pris l’exemple de ce que l’on dénomme le Royalgate, ces intrusions criminelles chez Ségolène Royal, ces vols multiples d’ordinateurs et j’ai fait le tour de la plupart des médias pour voir si cette information qu’une autre candidate à la présidentielle (également rivale de Sarkozy) Leila Bouachera, candidate UMP, avait été victime d’actes criminels analogues (effraction hautement professionnelle de son domicile et vol du disque dur de son ordinateur).


En recherchant sur le site de chaque média, avec le moteur de recherche du média, ce qui se disait de Leila Bouachera, j’ai voulu voir si on évoquait cela. Logiquement, on aurait dû le faire, après l’interview que Mme Bouachera a donné au Parisien, le 10 juillet :
http://www.leparisien.fr/home/info/politique/articles/UN-CABINET-NOIR-A-L-ELYSEE_298618520


- Libé : rien (lien sarkozyste : Edouard de Rothschild est un ami notoire de Sarkozy. Ont même passé des vacances ensemble. (Voir article de Le Point de janvier 07))

- Figaro : rien (lien sarkozyste : Dassault et le directeur de la rédaction invités à fêter directement avec Sarkozy au Fouquet’s, le 6 mai 2007)

- Le Point : rien (Lien sarkozyste : François Pinault, actionnaire-propriétaire du point est un ami de longue date de Sarkozy)

- Le journal du dimanche : rien (lien sarkozyste. L’actionnaire principal n’est autre qu’Arnaud Lagardère qui a déclaré qu’il considère N. Sarkozy « comme son frère », les mises au placard de Génestar (ex-directeur de Paris-Match, photos de Cécilia avec son amant en 2006) et d’Espérandieu (ex-directeur du jdd, limogé en 2008, beaucoup pensent en raison d’une orientation insuffisamment sarkozyste et de la résistance du jdd à la suppression du scoop que Cécilia Sarkozy se fusse abstenue lors de la présidentielle en mai 2007)L’autre actionnaire principal serait Dassault...

- Paris-match : rien (groupe Lagardère. Affaire Génestar)

- Elle : rien (Lagardère)

- Direct Soir : rien entre le 10 juin et le 10 juillet – pas de moteur de recherche- (groupe Bolloré)

- Direct Matin Plus : rien entre le 10 juin et le 10 juillet – pas de moteur de recherche- (Bolloré)

- 20minutes.fr : mentionné dans les commentaires (pas de lien sarkozyste connu)

- Marianne2 : mentionné à plusieurs reprises (pas de lien sarkozyste connu)

- Le Parisien : article ci- dessus, en lien (PME à capital familial, Lagardère comme actionnaire minoritaire)

- Betapolitique : mentionné dans les commentaires (pas de lien sarkozyste connu)

- Agoravox : article consacré à ce problème (pas de lien sarkozyste connu)

- Mediapart : mentionné dans les commentaires (pas de lien sarkozyste connu)

- NouvelObs : rien (pas de lien sarkozyste connu)

- Le Post : mentionné plusieurs fois (émerge du sarkozysme de deux membres du triumvirat qui dirigeait le Monde depuis une dizaine d’années, mais a comme souvenir de Minc, désormais 3 membres du groupe Lagardère au conseil de surveillance du Monde)

- Rue 89 : mentionné dans les commentaires (Pas de liens sarkozystes connus).

En résumé : les médias connus pour leurs liens avec Sarkozy taisent l’information que l’ex-candidate UMP contre Sarkozy avait subi les mêmes intrusions criminelles que Ségolène Royal, alors que les autres dans leur vaste majorité la mentionnent, soit par des articles, soit dans des commentaires d’internautes qui n’ont pas été censurés et que l’on retrouve facilement par le moteur de recherche du média.


NB : La Tribune, L’Express et Le Monde n’ont pas été inclus, car je les considère en phase de convalescence après avoir subi des restructurations sarkoziennes plus ou moins lourdes et récentes.

Source : anonyme sur Betapolitique

http://sego-dom.over-blog.com/article-21940044.html

 

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M
Thierry Meyssan avait fait un bon article sur l'ascension programmée du sâr Kozy, qui ne devait rien au hasard, tout sauf un self made man!<br /> A plus Eva!
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