Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
10 août 2008 7 10 /08 /août /2008 05:54

Georgie !
La désinformation
commence !
On nous ment !


Notes prises par Eva
en écoutant les informations du 9.8.8.,
notes improvisées à chaud...



Entendu à l'instant, sur FR3 :

(C'est un Georgien qui est interviewé), il parle de "l'agression russe, le monde doit savoir ce qui se passe".
On insiste sur "les bombes larguées" par la
Russie, (présentée comme agresseur)

Inversement, l'OTAN, Bush, sont présentés comme des sauveurs, ils tentent d'imposer un "cesser-le-feu", ils appellent à un arrêt immédiat des hostilités.

Le président Georgien, qui est un faux démocrate et un vrai autocrate, insiste sur le fait que son pays est un Etat souverain, que l'intégrité territoriale doit être préservée.

Il oublie seulement de dire que :
- l'Ossétie est essentiellement peuplée de Russes,
- que la Georgie a été l'agresseur,
- que la Georgie travaille pour l'OTAN, veut en faire partie.
- Que
l'affrontement Est-Ouest recommence, avec comme en Yougoslavie (voir les excellents articles sur
http://michelcollon.info pour comprendre ce qui s'y est réellement passé, les ressorts profonds) une politique volontaire de dépeçage des Etats, au profit de l'Empire et au détriment du bloc russe, ou plus exactement au détriment de tout ce qui n'est pas AVEC l'Occident
- et que dans ce cadre, l'Est et l'Ouest se disputent (au détriment des citoyens, des peuples, qui eux aspirent à la paix) les zones d'influences, stratégiques, de passage de pipe-lines... 
- L'Est russe ne voulant plus voir son territoire de plus en plus grignoté par l'Empire ou ses alliés, en l'occurrence georgien, et on le comprend, puisque l'URSS a été dépecée pour qu'elle disparaisse au seul profit du géant américain, de l'Empire (les Etats comme l'Ukraine, la Georgie, les Républiques baltes... ont été détachés de la Russie et ont rejoint le camp occidental)
- l'Ouest anglo-usraélien et les vassaux européens voulant limiter au maximum l'influence de la Russie : comme pour l'URSS, en Yougoslavie, etc,. Et aujourd'hui défendre le projet d'oléoduc anglo-américain afin d'approvisionner la région en pétrole... sans passer par la Russie, ce qui  déplaît  à cette dernière !

Sur Arte, le Président de Georgie, une créature de l'Empire, dit très hypocritement, "nous nous battons pour la paix dans le monde"...et très sincèrement, "pour le futur ordre (comprenez désordre, ou Ordre anglo-usraélien) du monde !"
-
ce qui nous ramène d'ailleurs très explicitement au..  NOM ! (NOM, Nouvel Ordre Mondial - nouveau désordre mondial, devrait-on dire...)

Sur FR2, le journaliste du 20 h ose dire, en prenant position contre la Russie (alors que la Georgie est l'agresseur) : "la position est très claire, on parle d'impérialisme russe!"

Imposture !

La Russie défend son pré-carré, le peu qui lui reste, et l'Empire est l'agresseur impérialiste à travers son allié georgien !

Hypocrisie des médias, mensonges !
Hypocrisie de l'Empire qui se présente comme le héraut de la paix, alors qu'en SOUS-MAINS,
il travaille contre les citoyens de la région, pour la guerre, pour l'affaiblissement de la Russie !

Voilà la vérité, faites-la circuler, amis lecteurs ! Ne nous laissons pas berner !

On détourne habilement notre attention de la guerre nucléaire d'extermination des Iraniens, certainement future guerre mondiale, qui se prépare !

L' "élite mondiale" (moi j'appelle ça la "mafia") aux commandes, le NOM, veut égoïstement limiter le nombre d'habitants sur terre ! Et qui va en pâtir ? Nous tous ! Nous tous, citoyens de ce monde !



Dernière mn, Info FR3, journal de 22 h 30 :

L'Europe vient de se rallier, en bon toutou docile, à la position des EU, de l'OTAN. Bush a donc parlé au nom, aussi, de l'Europe. Nous a-t-on consultés ? Non, comme d'habitude !

B. Kouchner, notre ministre des Affaires Etrangères néo-con, parle désormais comme le Président georgien : Il faut respecter l'intégrité territoriale de la Georgie, oubliant qu'il a été le premier (comme l'Empire) à ne pas respecter l'intégrité territoriale de la Yougoslavie, en encourageant son dépeçage, et en l'administrant ensuite au Kosovo ! Ainsi, l'indépendance du Kosovo a-t-elle été reconnue aussitôt, pour y établir la plus grande base de l'OTAN, alors que celle des deux républiques séparatistes,  l'Ossénie et l'Abkhazie ( dans les faits, oui, républiques séparatistes, sans statut juridique, dont l'indépendance est refusée par le Pt Georgien, à la botte de Washington, et c'est le coeur du problème - Les Russes venant évidemment au secours de ces républiques surtout peuplées... de Russes !) est refusée, pour nuire aux intérêts russes, et pour des raisons de passage d'oléoducs !).

Hypocritement, le ministre néo-con  Kouchner (NB Nous avons un gouvernement de NEO-CONS ! Lagarde, Sarkozy, Kouchner, etc , sont tous des néocons ! ) déclare : " Les Russes doivent rentrer, cette guerre est dangereuse, elle peut dégénérer, elle est à nos portes !  " Alors que cette guerre  est provoquée en sous-mains par l' Empire, Kouchner accuse en quelque sorte la Russie, puisqu'il lui demande de rentrer (c'est l'envahisseur, donc !!)... 
ce qui reviendrait à laisser la Georgie annexer ces 2 républiques séparatistes,  livrées à elles-mêmes puisque non défendues par les Russes ! 


Le mécanisme se répète, comme en Yougoslavie, ou comme en 1939-45, ou comme en Bolivie actuellement : Les populations sont sacrifiées aux intérêts des grandes puissances, en fait des multinationales et des grandes banques !
De la même façon, sans état d'âme, nous serons sacrifiés pour le profit de quelques-uns !

Et ne comptons pas sur les médias
pour débattre des vrais problèmes !



Ainsi, ce sont les Américains, une fois de plus, qui tirent en sous-mains les ficelles, contre les peuples. Et avec l'aide des Anglais (j'étudierai par la suite leur rôle) et des Israéliens.

Quel est le rôle
des Israéliens ?

Je voulais vous réserver l'information pour un article sur les ONG, que je n'ai pas eu le temps de faire encore. Etant donné les circonstances, je vous la donne maintenant.


J'ai compris qu' Israël
est derrière tous les événements.
Au premier plan !
Voici pourquoi.


Vous devez savoir que j'ai été journaliste pour une grande chaîne de radio-télévision française ( l'ORTF). Comment travaille-t-on ?  

Dans les années 80, lorsque je faisais le journal du matin, ou une émission, le Rédacteur en Chef l'écoutait parfois, mais pas toujours. Vous avez bien lu, pas toujours. Il ne peut tout écouter.

Or, pendant les événements ukrainiens, sur FR2 ou sur FR3 (trop lointain, je ne me souviens pas), au Journal de 13 h des images sont passées. Voici ce qui était dit, en gros :

"Les militants ( pour la révolution Orange, rêvant, les inconscients, d'occidentaliser l'Ukraine ! ) sont dehors, nuit et jour, transis...  Des membres d'associations juives  leur apportent des soupes chaudes...."

Diable ! Les associations juives nourrissent des non-juifs, et dehors, maintenant ?  Pas du tout ! Ce n'est pas de la charité universelle ! Non, c'est de l'opportunisme politique : Pour que l'Ukraine passe dans le camp de l'Occident (usraélien), les militants Orange devaient rester dehors, se relayer dans le froid, nuit et jour, pour faire tomber le gouvernement. Des tentes leur étaient offertes,  et de la nourriture chaude aussi. Et c'étaient les associations juives qui s'en chargeaient.

Savez-vous ce qui est arrivé, ensuite ? Au Journal du Soir, les mêmes images passaient de nouveau, mais... sans le commentaire "les associations juives leur apportent des soupes chaudes". Entre temps, l'information donnée par un journaliste avait dû remonter aux oreilles de la Rédaction,  du Rédacteur en Chef, et donc l'information... comment dire ? Un peu trop précise, embarrassante, avait été ... CENSUREE ! Authentique !

Après cela, vous pouvez imaginer
qui tire les ficelles, en coulisses,


avec les Anglais, les Américains, et désormais les Européens qui trahissent leur vocation pour servir les intérêts de l'Empire.
http://r-sistons.over-blog.com/article-21851413.html

Il s’est produit des affrontements  militaires d’une trés grande gravité entre les armées du régime marionnette de Washington de Géorgie ( le Caucase du Nord ) et la republique autonome d’Ossétie du Sud appuyée par la Russie, y compris le bombardement hier de la capitale autonome de l’Ossétie, Tskhinvali. L’assaut de la Georgie qui a par ailleurs fait 15 morts de soldats russes de maintien de la paix dans leur caserne a entraîné une réaction de la Russie et on peut parler de guerre, avec entrée des chars russes, de l’aviation et de nombreux volontaires venus de l’Ossetie du nord.

 

Il y aurait eu dans l’attaque géorgienne contre l’Ossetie 1 400 morts, en majorité des civils, selon l’agence de presse russe Interfax, qui cite le chef des séparatistes ossètes, Edouard Kokoity.

Des avis contradictoires sur le nombre des victimes

La capitale ossète,Tskhinvali , a été investie par la Georgie qui a prétendu venir mater les “tendances spératistes”. On compte de nombreuses victimes, mais les communiqués venus des deux camps sont contradictoires. Un porte-parole de l’Agence des Nations unies pour les réfugiés en Ossétie du Sud a aussi indiqué que de nombreux immeubles et maisons avaient été détruits dans le combat.

La Russie n’a pas tardé à réagir, d’autant que des tirs géorgiens avaient tué dix soldats russes dans une caserne de la force de maintien de la paix, à Tskhinvali. Cent cinquante chars et véhicules blindés russes sont entrés en Ossétie du Sud, alors que, à Moscou, se tenait un conseil de sécurité sous la présidence de Medvedev. La Géorgie a fait état du bombardement de sa base aérienne de Vaziani, à 25 km de Tbilissi, par l’aviation russe.

En occident, on présente l’Ossétie commme ayant choisi le séparatisme, mais c’est oublier qu’à l’époque de l’URSS, l’Ossétie du Sud avait le statut de “région autonome” au sein de la RSS de Géorgie, qu’elle est peuplée par une population qui a souvent le double passeport et qu’elle est proche de l’Ossetie du Nord qui est restée russe.

En 1991, elle a proclamé son indépendance envers Tbilissi après la suppression de son autonomie par le premier président géorgien Zviad Gamsakhourdia. Tbilissi a perdu le contrôle du territoire sud-Ossète en 1992 à la suite d’un conflit meurtrier. La paix dans la zone du conflit osséto-géorgien est actuellement maintenue par un contingent composé de trois bataillons (russe, géorgien et ossète), fort de 500 hommes chacun  comme soldats de la paix.  Dans son attaque de l’Ossétie la Georgie a tué des soldats russes chargés de maintenir la paix.

La Georgie est devenue la marionnette des Etats-Unis

Dans ce conflit nous sommes devant le résultat du dépeçage de l’ex-URSS, dépeçage organisé par les Etats-Unis en particulier par le milliardaire Soros, homme de la CIA, qui a entredtenu une masse d’ONG provoquant des guerres civiles, des mouvements sociaux en profitant de la débandande des institutions et des pouvoirs. Le tout sur la décomposition de l’ancien appareil d’Etat soviétique et la ruée des apparatchiks vers l’appropriation privée des ressources nationales.

 Georges Soros, le milliardaire américain a soutenu financièrement les mouvements étudiants géorgiens et le parti de Saakachvili. il a financé la carrière politique de Saakachvili depuis le début. Son influence continue aujourd’hui à être grande sur le nouveau gouvernement géorgien. Des ministres de l’actuel gouvernement sont des anciens collaborateurs du financier américain au sein de sa fondation.   Un certain nombre de jeunes conseillers de Saakachvili ont également été formés aux Etats-Unis dans le cadre des échanges universitaires mis en place et gérés par la Fondation privée de Soros. Le gouvernement américain, quant à lui, a doublé son aide économique bilatérale à la Géorgie depuis la révolution. Cette aide annuelle atteint donc aujourd’hui 185 millions de dollars. De plus, la Maison-Blanche est engagée dans un programme de formation des forces spéciales de l’armée géorgienne dans le cadre de la lutte contre le terrorisme islamiste dans la région avec l’aide d’Israël. Les Etats-Unis ont également débloqué de l’argent pour régler la facture énergétique de la Géorgie au lendemain de la révolution de novembre 2003. Il est évident que Soros qui y trouve ses propres intérêts financiers a joué en lien étroit avec la CIA un rôle dans la main mise directe des Etats-unis sur cette zone strétégique d’abord sur un plan énergétique mais pas seulement.(1)

 C’est un scénario que l’on a vu s’appliquer dans bien d’autres endroits, cette “balkanisation”, vassalisation est partout y compris en Amérique latine, en Asie,  comme en Europe, le moyen d’asseoir la puissance étasunienne face à des pays rebelles. Aujourd’hui c’est l’avancée de l’OTAN, l’installation de missile dirigés contre l’iran mais en fait contre la Russie. Mais pourquoi envahir l’Ossétie indépendante de fait depuis de nombreuses années? S’agit-il de créer une situation irreversible avant le départ de l’actuel hôte de la maison Blanche? Si l’influence de Soros reste déterminante s’agit-il au contraire de jouer la carte dessinée par Obama du renforcement de l’intervention vers l’Afghanistan et vers une zone irano-orientale ?

Pourtant recemment Condolezza rice était à Tiblissi et on imagine mal que l’opération se soit faite sans son aval. Sous l’influence de Washington, qui souhaite l’intégration de la Georgie dans l’OTAN .

Depuis la Georgie est totalement vassalisée aux Etats-Unis et d’un point de vue militaire trés liée à Israël.  il est donc  peu probable que la Georgie ait lancé l’assaut sur l’Ossétie, tué dans leur caserne des soldats russes du contingent de la paix, sans l’accord des Etats-Unis.

Dans un premier temps la Géorgie, puissamment armée et entraînée par israël a contesté l’organe chargé de régler le conflit - la Commission mixte de contrôle - est coprésidé par la Russie, la Géorgie, l’Ossétie du Nord et l’Ossétie du Sud. Et a suivi le 7 août,  l’attaque contre l’Ossetie, le bombardement de sa capitale, les populations civiles qui fuient, on parle d’un désastre humanitaire et c’est enfin l’affrontement direct avec les forces russes.

Une attaque contre l’Ossétie mais aussi contre la Russsie

Aujourd’hui les dirigeants  politiques géorgiens  prétendent mener une opération de pacification. Tbilissi se dit prêt à arrêter le bain de sang si Tskhinvali [capitale sud-ossète] accepte une négociation directe [sans médiation russe], ce qui signifierait une capitulation des ossètes. Tbilissi promet par ailleurs d’octroyer à la république “une large autonomie au sein de la Géorgie et une aide humanitaire de 35 millions de dollars pour la reconstruction.” Le Premier ministre géorgien Vladimir Gourguénidzé a également proposé “une amnistie juridico-politique pour tous les hauts fonctionnaires de la république autoproclamée” tout en réitérant la volonté de Tbilissi de “poursuivre [l'action militaire] jusqu’au rétablissement de l’ordre“.

Dans son allocution à la nation, citée par l’agence d’information géorgienne Akhali Ambebi Sakartvelo, le président géorgien Mikhaïl Saakachvili a annoncé que dans la matinée du 8 août, “la majeure partie de l’Ossétie du Sud était libérée et contrôlée par les forces gouvernementales géorgiennes”. Il a ensuite accusé Moscou d’avoir envoyé des bombardiers SU-24 frapper les alentours de la ville géorgienne de Gori [à une cinquantaine de kilomètres de Tskhinvali] et les régions de Kareli et de Variani. Information catégoriquement démentie par la Russie : “C’est du délire, une énième provocation nauséabonde de Tbilissi”, a rétorqué un haut fonctionnaire du ministère des Affaires étrangères russe, cité par Izvestia.

Le même jour ce “délire” sur le bombardement de Gori était relayé par toutes les agences de presse occidentales qui faisaient avec une belle unanimité de la Russie l’agresseur.

Lle premier dirigeant russe  à avoir réagi à l’escalade de la violence a été le chef du gouvernement Vladimir Poutine. Depuis Pékin, il a regretté le non-respect par la Géorgie de la trêve olympique et a promis “une riposte à l’agression géorgienne“, rapporte le quotidien en ligne russe Vzgliad. L’agence russe Ria Novosti fait état es propos de Wladimir Poutine auprès de Bush affirmant que les peuple russe en particulier ceux du caucase n’accepteront une telle agression contre leur compatriote. Bush parait avoir manifesté de l’embarras. Pour sa part,  le président russe Dimitri Medvedev a promis de protéger la population civile ossète dont la majorité possède un passeport russe, informe Vzgliad. “Nous n’accepterons pas la mort impunie de nos concitoyens où qu’ils se trouvent“, a-t-il martelé. Selon Vzgliad, le jour même des troupes et des blindés russes franchissaient  la frontière russo-géorgienne et se dirigeraient vers Tskhinvali.

Les Etats-Unis par la bouche de Condoleezza Rice ont réclamé la fin de combat alors que la vraie question est leur implication dans l’assaut. Quant à la communauté internationale, l’OTAN, l’ONU et le Conseil de l’Europe ont appelé les parties à cesser le feu et à s’asseoir autour de la table des négociations. A l’heure actuelle, la pacification semble toutefois être un vœu pieux.

Le Caucase s’embrase ?

La fièvre monte du côté russe, en particulier dans le Caucase, l’agence de presse Ria novosti nous apprend que “les Cosaques ont lancé la formation de bataillons de volontaires pour faire face à une éventuelle aggravation de la situation en Ossétie du Sud, a annoncé mardi aux journalistes le chef (ataman) de la Troupe des Cosaques du Don, Viktor Vodolatski.
“Ces bataillons sont prêts à aller dès demain en Ossétie du Sud”, a indiqué l’ataman. Selon lui, les bataillons sont formés de Cosaques qui ont servi dans l’armée.  “Nous voulons que les meilleurs Cosaques qui défendront l’Ossétie du Sud et la Russie en fassent partie”, a souligné l’ataman.
Selon les responsables sud-ossètes, si la Géorgie déclenche une guerre contre la république autoproclamée, on fera appel à ces bataillons. “Dans ce cas-là, les Cosaques auront le statut de militaires sud-ossètes”, a précisé Anatoli Barankevitch, secrétaire du Conseil de sécurité de la république.  Ces deniers jours, a-t-il poursuivi, la Géorgie a multiplié ses provocations, “tuant, lors de tirs, six personnes et en blessant 13 autres”.
“Sur les six tués, trois sont des civils”, a-t-il rappelé, ajoutant que l’évacuation des femmes et des enfants des zones menacées par les tirs géorgiens avait été ordonnée le 2 août
.”

Au-delà de l’événement

Comme toujours on ne peut dire la véritable signification de l’événement - et a fortiori qui en sortira victorieux-  ne peut se comprendre qu’en le  renvoyant à la totalité historique qui lui donne sens.

Le fond est ce que nous avons décrit le dépeçage des marches de l’ex-Urss et la tentative de poursuivre l’assaut en particulier à travers l’Otan qui tente d’intégrer la Géorgie et l’Ukraine. Partout ont été installés par de pseudo- révolutions populaires et des élections achetées, manipulées des hommes de paille dont la politique consiste à s’approprier sous couvert de privatisation les ressources du pays, entraînant une aggravation de la situation des populations. Il faut également mesurer que l’entreprise est partie dès Gorbatchev , qui sous couvert de créer un pluripartisme a sollicité partout des partis “nationalistes” ou plutôt régionalistes issus de l’appareil, avec une propagande en faveur des autonomies puis des indépendances.

la Géorgie était l’une des Républiques où le niveau de vie était le plus élevé aux côtés des Pays baltes et certaines régions de la Russie occidentale. Quelques années après la chute de l’Union Soviétique,  la Géorgie  était dans le peloton de queue des républiques post-soviétiques. Si l’on prend les revenus par habitant, la Géorgie est aujourd’hui dans les trois ou quatre derniers pays de l’ex-Union soviétique. Le PIB a chuté de manière très spectaculaire : le PIB de 1993 représentait 17% de celui de 1989. Au lendemain de la disparition de l’URSS, il y a donc eu une décomposition totale du tissu économique. Depuis 1995-1996, la croissance est redevenue positive. A partir de 1998, la crise financière russe a marqué la Géorgie. La corruption et la criminalisation de l’économie sont également entrées en jeu à partir de la fin des années 90 entravant sérieusement le développement de l’économie. En matière économique, la Géorgie est ainsi devenue un pays en proie à des groupes d’intérêts politico-mafieux qui empêchaient tout investissement étranger. Les seules entreprises étrangères qui sont parvenues à s’implanter dans le pays, notamment dans la distribution d’électricité ou la production de vin ou d’eau minérale, ont du quitter le pays au bout de deux ou trois ans en raison de la pression de ces groupes criminels. Il y eu aussi des enlèvements d’hommes d’affaires a plusieurs reprises. 

 La révolution de velours, menée en fait directement par les Etats-Unis avec des “experts” et politiciens directement importés de ce pays a été mené contre la corruption et les bandes mafieuses. Il a fait grand bruit de quelques arrestations de responsables politiques impliqués dans la corruption de l’ancien régime. Les ministres de l’Energie, des Transports, le directeur des chemins de fer ou encore le président de la Fédération géorgienne de Football ont ainsi figuré sur la ” black list ” de l’équipe Saakachvili.  Mais en fait il y a eu entente entre les nouveaux et les anciens dans le dépeçage et le peuple qui avait accueilli avec soulagement le changement d’équipe a rapidement déchanté.

Qu’est-ce qui peut donc expliquer cette offensive contre une région autonome depuis pas mal de temps et surtout contre l’armée russe ?  

Ce qu’il faut voir c’est que le Caucase du sud est une région stratégique d’une très grande hétérogénéité ethnique qui est la région qui sert de lien entre la Russie et l’Asie Mineure, et qui après la chute de l’URSS s’est convertie en une zone de tension et de conflits armées. Le gouvernement de georgie est un agent nord-américain, c’est un avocat new yorkais d’origine géorgienne Mijail Shajashvili, cette situation créée de toute pièce est un des principaux facteurs d’instabilité à cause de la politique intérieure de privatisation et d’hostilité à l’égard de russophones. Du côté Russe, la défense de dignité nationale par Poutine a d’abord consisté à enrayer le dépeçage et cette politique a été menée aussi  en s’appuyant sur la résistance des populations russophones à la soumission aux Etats-unis. on retrouve en ukraine un cas de figure comparable. On connait par ailleurs la manière dont la Russie a été conduite à créer autour d’elle un glacis d’alliance dont le plus célèbre est l’organisation de Coopération de shanghai, mais il faut également considérer l’organisation des riverains de la mer Caspienne proche de cette zone. Partout la Russie a sollicité des alliances défensives contre les assauts conjugués de pseudo terroristes et de séparatistes dirigés par des hommes de paille, avec intégration dans l’OTAN.

LParce que l’autre facteur de déstabilisation est le rôle que les etats-Unis et leur allié Israêl prétendent faire jouer à la Georgie.  La Georgie, en effet, constitue une des pièces du dispositif contre l’Iran autant qu’un des facteurs de démantélement de l’ex-Union Soviétique, voir de la Russie elle-même. C’est même une chaîne de poudrière qui comprend la Tchétchénie, le Daguestan avec ses réserves et l’enclave arménienne de Nagorno-Karabaj dans le territoire de l’ Azerbaidzhan. Pour bien mesurer l’ensemble il faut encore avoir en mémoire que se multiplient dans la même zone les agressions de la Turquie contre les Kurdes, le tout dans le contexte explosif de l’iran.

Derrière ces conflits ethniques il y a en effet le grand jeu pour le contrôle des gazéoduccs et oléoducs. C’est le gaz du Turkménistan et les réserves pétrolières d’Azerbadjian. Les Américains sont actifs depuis longtemps dans cette région en raison des ressources énergétiques de la Caspienne. Ils sont également entrain de déplacer leurs bases militaires de l’Europe de l’Ouest vers l’Europe de l’Est et l’Asie centrale officiellement dans le cadre de leur stratégie de lutte contre le terrorisme. Washington envisage notamment d’installer de nouvelles bases en Géorgie ou en Azerbaïdjan. La Géorgie est le véritable verrou stratégique du Caucase car c’est le seul pays qui a un accès à une mer ouverte et qui a une frontière très longue avec le Caucase russe. La Géorgie est un pays clef pour la stabilité régionale dans le Caucase

Alors que le conflit armé paraissait improbable, il semble que celui-ci ait été décidé ce qui est trés inquiétant pour l’embrasement de la zone. S’agit-il d’une mise à feu dont la poudrière serait l’Iran? Avec les Etats-Unis on peut s’attendre à tout.

Danielle bleitrach

(1) Cela dit Soros dont nul ne peut nier le rôle dans la destabilisation qui lui rapporte en général pas mal d’opérations financières est actuellement en crise ouverte avec le gouvernement Bush et un des plus gros soutiens financiers de Obama. C’est un personnage qui s’agite beaucoup mais est-ce lui qui tire les ficelles, on peut en douter, le complexe militaro-industriel étasunien se méfie de cet aventurier, l’utilise.

6 Réponses vers “Alerte rouge dans le Caucase, que cherchent les Etats-Unis ? par danielle Bleitrach”
  1. 1 Sébastien

    Je me sens mal ce matin en me levant en pensant à tous ces civils tués
    par cette agression géorgienne (gouvernement fantoche soumis aux faucons ricains) qui de plus nous est présentée comme la victime du méchant voisin russe ….

    Je sature de cette presse occidentale vendue qui nous bourre le crane comme à l’ époque soviétique je suppose ( je n’ ai que 31 ans) avec les méchants russes, les méchants indépendantistes ossetes,les méchants islamistes,les méchantes Farcs….etc

    Et concernant l’ Ossétie on voit pas de conbendit, jean marc ayrault,delanoé….nous jouer le coup de FREE OSSETIE….ah mais j’ oubliais le citoyen ossete n’ a pas le capital sympathie du moine tibétain !!!
    Je n’ ai aucune sympathie particulière pour Poutine mais je condamne sans mesure l’ agression géorgienne contre l’ ossetie et le processus de démentelement des territoires liés à la Russie. Il n’ y a que des enjeux économiques derrière tous ça en faisant resurgir les tensions ethniques ….et j’ espère que le gouvernement russe ne baissera pas la garde et ne se laissera pas déstabiliser…

    C’ est hallucinant comme certains peuples ou communautés (Kosovo,tibet,régions de Bolivie ou du Vénézuela)devraient naturelement nous fait on croire obtenir l’ indépendance (contre la “tyrannie”)et par contre des peuples comme les ossetes personne n’ en parle comme par hasard car ils ne servent pas l’ impérialisme yankee ou de l’ Otan ….Je suis désespéré de voir comme on est un pays de lobotomisés…et le pire de tout de voir une gauche absente et même complice (acharnement contre la Chine)…je me sens bien seul et mon seul réconfort et de venir lire vos articles Danielle et je vous remercie pour ce travail énorme et ce militantisme qui me réchauffe le coeur.
    J’ ai de plus été profondement choqué de voir étant en vacances en provence sur le fronton de plusieurs mairie au coté du drapeau français et de la devise républicaine le drapeau tibétain !!!
    J’ ai cru rêver…

    Salutations militantes

    Sébastien

    http://socio13.wordpress.com/2008/08/08/alerte-rouge-dans-la-caucase-que-cherchent-les-etats-unis/



    Liberté de la presse chez les musulmans,
    vu par Laplote.


    http://laplote.over-blog.fr/

    Chez nous, ce n'est pas mieux.





    La gazette
    d'@rrêt sur images, n° 32

    Risquons une question sacrilège : Internet donne-t-il envie de cogner ? Ce média pousse-t-il à la bagarre, à la polémique, aux positions extrêmes ? Pour ceux qui s'y expriment, qu'ils soient journalistes professionnels ou internautes anonymes des forums, le média est de nature à lever bien des inhibitions. Je tape sur mon clavier, un simple clic, et hop, c'est en ligne. Aucune relecture. Aucune barrière. Aucune modération. Internet donne-t-il la fièvre à la politique, au débat d'idées ? Des intellectuels, des journalistes chevronnés peuvent-ils se laisser entraîner à des polémiques qui dépassent les positions de leurs médias respectifs ? Nous avons eu envie de poser la question aux deux protagonistes de la plus longue polémique de l'année, Jean-Michel Aphatie (RTL, Canal+) et Philippe Cohen (Marianne 2). Pendant toute l'année, à propos de la dette, de la connivence des médias avec les politiques, ces deux-là ont ferraillé à distance. Ils sont tous deux sur notre plateau. Non point pour se battre, mais pour réfléchir sur leur bagarre. Et surprise : ils se parlent ! Les meilleurs extraits de l'émission sont ici (1). Et l'émission entière est là (2).

    Autre chose. Tous nos médias ont célébré, à juste titre, la mort de Soljenitsyne, celui qui révéla le Goulag. Et d'affirmer qu'il était, aux yeux des Russes, un des plus grands écrivains du siècle. Mais surprise : à ses obsèques à Moscou, ne se pressaient que...quelques maigres centaines de badauds. Qui vous l'a dit ? Comme nous le signalons (3)... personne (à l'exception de Libération). Pourquoi ? Libé pointe une "nostalgie de l'Union Soviétique". Cette nostalgie existe, dans bien des pays de l'ancien bloc de l'Est. Est-il possible que l'état d'esprit d'un grand peuple soit si éloigné de l'image qu'en donnent les médias étrangers ? On ne le saura pas. La presse étrangère n'enquêtera pas : cette nostalgie n'entre pas dans les grilles de lecture.

    Et les JO, me direz-vous ? Bien entendu, nous allons suivre les JO. Nous allons rechercher, dans l'océan d'articles et d'émissions, les voix les plus originales et inattendues. Notre première sélection de blogs est là (4). Et pour vous abonner, c'est ici (5).

     
    Daniel Schneidermann 


    Mes autres blogs :


    Mon blog de référence,
    (Le blog de la résistance) :

    R-sistons à l'intolérable
    http://r-sistons.over-blog.com
     
    et aussi :

    R-sistons à l'actualité
    http://r-sistons-actu.skynetblogs.be

    Eva coups de coeur :
    http://eva-coups-de-coeur.over-blog.com/

    R-sistons au choc de civilisations
    http://eva-communion-civilisations.over-blog.com/


    Abonnez-vous !


    C O M M E N T A I R E S  :  I C I

Partager cet article
Repost0

commentaires

Présentation

  • : R-sistons à la désinformation
  • : Blog d'opinion et de résistance. Les médias ne sont pas libres, mais simples outils de désinformation et de propagande pour l'Occident militaro-financier. Pas de liberté d'informer, donc pas de liberté ni de démocratie. La désinformation est l'ennemie Public N°1. Eva, journaliste-écrivain, libre-penseuse, dénonce et interpelle.
  • Contact

Profil

  • Eva R-sistons
  • Journaliste de profession. Radio,TV,presse,productrice émissions. Auteur de plusieurs ouvrages chez éditeurs de renom. Milite pour une information libre,plurielle,diversifiée, indépendante des grands groupes.
  • Journaliste de profession. Radio,TV,presse,productrice émissions. Auteur de plusieurs ouvrages chez éditeurs de renom. Milite pour une information libre,plurielle,diversifiée, indépendante des grands groupes.

Recherche

Archives

Pages